FCP : Tout savoir sur les fonds communs de placement

Par Vincent Gaspalon / Juin 2023

Sommaire

La bourse fait encore aujourd’hui partie des placements les plus rentables. Parmi les méthodes qui existent, les fonds communs de placement ou FCP figurent dans la liste des moins risqués. Ils permettent de diversifier le portefeuille tout en permettant de démarrer avec de petites sommes. Selon vos objectifs, il existe des types de fonds d’investissement. Lequel choisir ? Dans cet article, je vous en dis plus sur les FCP, mais aussi les SICAV.

un bateau aviron avec des personnes investissant dans des fonds communs de placement

FCP et SICAV : qu’est-ce que c’est ?

Les termes FCP et SICAV s’utilisent dans le cadre des investissements financiers. Vous les voyez partout, mais qu’est-ce qu’ils signifient réellement ?

Les FCP :

Les FCP ou Fonds Communs de Placement, comme son nom l’indique, proposent des opportunités de gains en mettant en commun l’agent de plusieurs investisseurs. Bien sûr, la stratégie à adopter change selon les objectifs financiers des porteurs de titres. Ils font des profits ou des pertes selon la quote-part du fonds obtenue par prorata des titres. Ainsi, chaque nouvel investisseur qui fait un placement ajoute de nouvelles parts à l’ensemble du fonds.

Les SICAV :

Les SICAV ou Sociétés d’Investissement à Capital Variable sont des sociétés où des investisseurs peuvent directement devenir actionnaires du fonds. À titre de comparaison, ce n’est par exemple pas le cas des FCP où ils se rapprochent plus du statut de copropriétaires du fonds. Quoi qu’il en soit, malgré leurs différences, les FCP et les SICAV ont les mêmes objectifs. C’est-à-dire permettre aux investisseurs de faire des profits en bourse.

Comment fonctionnent les fonds communs de placement ?

Que vous l’appeliez fonds d’investissement ou fonds communs de placement, ce type de procédé repose sur un principe assez simple. En effet, il s’agit simplement de mettre en commun l’argent de plusieurs investisseurs, qu’on appelle des porteurs de parts, afin de les investir. La méthode la plus courante consiste à acheter des actions.

Et c’est en fonction de ces dernières que l’investisseur reçoit des bénéfices ou des pertes. C’est ce qu’on appelle quote-part. Ce sont :

 

C’est généralement le gestionnaire qui achète et vend les placements. L’expert se fie néanmoins à certains objectifs :

Pour atteindre l’un ou tous ces objectifs, le gestionnaire est amené à placer les fonds de manière intelligente. Cela peut être dans des actions, des obligations ou encore dans des instruments du marché monétaire.

un point d'interrogation pour répondre aux questions sur les OPCVM

Pourquoi investir dans des fonds communs de placement ?

Si les fonds communs de placement attirent autant les investisseurs, c’est parce qu’ils offrent de nombreux avantages. Je peux par exemple citer parmi eux :

L’une des plus grandes forces des fonds communs de placement est la diversification qu’ils proposent en matière de titres. Leur nombre est tel que les investisseurs indépendants ne peuvent se le permettre que de cette manière. Autrement ils risquent gros. Cette diversification réduit également la volatilité qu’il peut avoir sur le marché.

Bon à savoir, les sommes investies dans un fonds commun de placement sont entre les mains de professionnels. Ce sont des spécialistes qui maîtrisent leur travail et font en sorte que vous ayez des bénéfices. Cela en faisant des placements au quotidien.

La variété des fonds communs de placement implique la multitude de choix possibles afin d’atteindre vos objectifs.

Ce qui est également pratique avec les fonds communs de placement, c’est que vous avez un accès facile et rapide à votre argent. En effet, vous pouvez vendre vos parts à tout moment pendant les jours ouvrables.

Les fonds communs de placement offrent une grande souplesse. D’une part, les transferts d’argent sont possibles, voire facilités ; d’autre part, les objectifs de placement peuvent évoluer.

Quelles sont les différences entre FCP et SICAV ?

Les fonds communs de placement et les sociétés d’investissement à capital variable ont certes des similitudes, mais ils sont aussi des différences. Si la forme juridique est leur principale différence, il y en a d’autres.

La forme juridique :

La plus grande différence des FCP et des SICAV réside dans la forme juridique. Je vous dis pourquoi ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre.

Les SICAV :

Les SICAV ou Sociétés d’Investissement à Capital Variable sont des sociétés où des investisseurs peuvent directement devenir actionnaires du fonds. À titre de comparaison, ce n’est par exemple pas le cas des FCP où ils se rapprochent plus du statut de copropriétaires du fonds. Quoi qu’il en soit, malgré leurs différences, les FCP et les SICAV ont les mêmes objectifs. C’est-à-dire permettre aux investisseurs de faire des profits en bourse.

une statue en bronze pour un investissement en fonds communs de placement
une portefeuille pour un investissement en fonds communs de placement

Quelles sont les différences entre FCP et SICAV ?

Les Fonds Commun de Placement

Les FCP fonctionnent comme un système de copropriété. C’est-à-dire l’investissement dans les FCP signifie mettre votre capital dans un portefeuille d’actifs en commun. De cette manière, vous obtenez et pouvez vendre vos parts de FCP n’importe quand. La valeur d’une part s’obtient par le rapport entre la valeur des actifs et le nombre de parts du portefeuille financier.

Quant à l’administration des fonds communs, c’est une société gestionnaire qui s’en charge. En bref, ils sont entre les mains de professionnels qui travaillent dans l’intérêt des porteurs de titres. En tant que tels, ces derniers n’interviennent pas dans la gestion proprement dite du fonds. Ce n’est par exemple pas le cas dans les SICAV où les actionnaires participent activement dans les prises de décisions.

Quelles sont les différences entre FCP et SICAV ?

Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable

La SICAV, c’est une tout autre histoire. Comme je l’ai dit un peu plus haut, ce type d’investissement nécessite la participation d’une Société Anonyme (SA). Pour ce faire, l’épargnant place son capital dans celle-ci. Dès lors, il devient actionnaire des parts de la société.

Bien sûr, cette dernière cherchera à faire fructifier ses activités financées partiellement par le fonds de l’investisseur. Pour récupérer le capital investi, il suffit de revendre une partie ou la totalité des actions. Le prix des actions peut varier selon la situation de la SICAV ou encore de l’état des marchés boursiers.

Il convient de noter que la voix de l’actionnaire sera toujours entendue lors des AG en présence du conseil d’administration. Par conséquent, il peut avoir son mot à dire quand il faut prendre des décisions importantes du devenir de la SICAV.

Les gains et les risques

Si je dois le rappeler, les FCP sont autant accessibles, c’est parce qu’ils permettent de partir d’une petite somme. Les gains s’en trouvent limités également. Ce n’est pas le cas des SICAV qui proposent des gains très conséquents. Tout simplement parce qu’elles acceptent les gros investissements.

À contrario, les FCP, de par leur petite taille, offrent d’autres avantages. Parmi eux, la spécialisation. Certes, les gains ne sont pas comparables à ceux des SICAV, mais les FCP peuvent se targuer d’être spécialisés dans un domaine financier. Cela réduit les risques de pertes.

Quand on parle de marchés financiers, qui dit gros investissement dit potentiellement grosse perte. En effet, comme dans tout investissement, il y a toujours un risque de perte. Et là où les FCP se la jouent prudents en permettant des petits investissements, les SICAV sont exposées à des risques plus importants. Le choix est-il déjà fait pour autant ? Pas tout à fait, car rien n’est pas joué d’avance non plus.

Comme vous le savez déjà, il y a plusieurs types de FCP et de SICAV. Force est de constater que leur performance dépend finalement des situations. Ainsi, les FCP peuvent être tout autant, voire plus risquer que les SICAV. Les FCP à Risques ou FCPR illustrent parfaitement cela. De même pour les SICAV qui présentent des risques moindres. C’est le cas des SICAV monétaires. Pour évaluer les risques des FCP et des SICAV, je vous recommande de lire le DICI fourni par votre banque.

S’il existe de nombreux moyens de faire des gains, la bourse reste tout de même l’un des plus prisés. Les FCP et les SICAV sont alors des incontournables. Bien que les deux types de produits aient les mêmes objectifs, ils ne fonctionnent pas de la même manière. D’ailleurs, les fonds communs de placement sont moins risqués de par la petite taille de leur placement. 

FCP et SICAV : que faut-il savoir ?

Avant de voir leurs différences, je vous propose de voir leurs caractéristiques à travers trois questions.

Si certains types de fonds offrent une garantie quant au capital, ce n’est pas le cas des FCP et SICAV. Je vous conseille donc de faire attention aux produits actions. Il vaut mieux investir en obligations. Et les SICAV monétaires constituent le moins de risque.

L’argent est disponible à tout moment. Pour le récupérer, l’investisseur doit donner un ordre de rachat de parts. Après quoi, les gérants procèdent au paiement en liquide. Il faut noter que la valeur liquidative d’un fonds est calculée au quotidien. Cela étant, retirer de l’argent n’est pas toujours aussi simple. Le cas des fonds alternatifs fait partie des cas dont la résolution prend du temps. La procédure peut traîner six longs mois.

Les FCP et les SICAV reposent sur les mêmes principes : permettre aux épargnants de toucher les intérêts et les dividendes. Il va de soi que leurs gains dépendent du nombre de parts et d’actions qu’ils détiennent dans le fonds commun. Là, il convient de rappeler deux types de fonds en matière de placement :

  • Les fonds de capitalisation : pour ceux qui préfèrent réinvestir
  • Les fonds de distribution : pour ceux qui préfèrent distribuer

Sauf cas exceptionnels, les revenus des fonds de distribution se distribuent une fois par an.

Notez qu’il est tout à fait possible de gagner plus d’argent en réalisant une plus-value sur les prix des parts de FCP ou de SICAV. Il n’y a néanmoins pas de chiffre fixe, car tout dépend des marchés. Ainsi, si vous achetez des actions d’une entreprise française alors qu’au même moment celle-ci a fortement progressé, vous gagnez gros. L’inverse est tout aussi possible. Une baisse importante des marchés de la bourse impacterait vos revenus sur vos produits.

Cependant, ce n’est pas qu’une question de chance, car le succès d’un produit dépend des choix du gérant. Notamment dans la sélection des meilleurs titres dans le temps. Un produit est dit performant si la performance du fonds est supérieure à celle de son indice de référence. Son « alpha » sera alors élevé. Dans la pratique, les frais peuvent réduire la performance d’un fonds. Cela concerne notamment les frais d’entrée, de gestion, de transactions ou commissions de surperformance.

Par conséquent, il faut que vous vous renseigniez sur les différents frais. Aussi, soyez attentifs quant aux parts qui portent souvent les lettres P, R, I ou autres. La souscription peut induire au paiement de frais de gestion divers. Et ne l’oubliez pas, la véritable condition qui vous empêche de souscrire à tel ou tel type de part, c’est le budget de départ. Il faut en effet avoir les capitaux suffisants.

Qu’ils s’agissent des FCP ou des SICAV, les deux supports admettent des frais à la charge des porteurs de parts.

Ce sont :

  • Les frais d’entrée : ils sont payés à la souscription, c’est-à-dire à l’achat d’une part ou d’une action.
  • Les frais de gestion annuels : ils sont inclus dans la valeur liquidative.
  • Les frais de surperformance : lorsqu’un fonds surperforme un indice.
  • Les autres frais : ils incluent les frais d’ouverture de compte, de gestion d’assurance-vie, ou des frais annexes.

Pour en savoir davantage sur les frais, consultez le document d’information clé pour l’investisseur (DICI) de votre banque.

En matière de fiscalité, les FCP et les SICAV sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique ou PFU. Cela concerne les gains et les plus-values issus du fonds investi.

Le PFU est une taxation de 30% répartie comme ceci :

17,2% de prélèvements sociaux

12,8 % d’impôt sur le revenu

Cependant, dans certains cas, les investisseurs peuvent bénéficier d’un abattement plus ou moins important sur les charges fiscales.

Si vous voulez souscrire aux FCP et aux SICAV, rendez-vous auprès de votre banque ou bien consultez votre conseiller en gestion de patrimoine. Aujourd’hui, avec internet, il est également possible d’acheter des fonds sur des plateformes en ligne. Pour toutes vos questions sur le sujet, vous pouvez me contacter.

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