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Des interrogations sur des termes spécifiques ? consultez notre GLOSSAIRE Investissement en bourse
En investissant 300€ par mois en actions sur 30 ans, vous pourriez accumuler près de 300.000€ pour votre retraite. C’est la force de l’investissement en Bourse : faire fructifier votre argent intelligemment sur le long terme. Mais attention, acheter des actions ne s’improvise pas. C’est pourquoi nous avons conçu ce guide complet et accessible. Au menu : les différentes façons d’acheter des actions, les meilleures stratégies, et nos conseils d’experts pour optimiser votre fiscalité. Que vous soyez complètement novice ou déjà initié, vous trouverez ici une feuille de route claire et pragmatique pour réussir vos premiers achats d’actions.
Qu’est-ce que l’investissement en actions ?
L’investissement en actions consiste à acheter des parts de capital (appelées actions) d’entreprises cotées en Bourse. En détenant ces actions, vous devenez actionnaire, c’est-à-dire copropriétaire d’une partie de l’entreprise. Votre objectif en tant qu’investisseur est de réaliser un gain financier, provenant de deux sources principales :
- L’appréciation du cours de l’action 📈. Si la valeur de l’entreprise augmente (grâce à de bons résultats, des perspectives de croissance favorables…), le prix de l’action en bourse s’apprécie. Vous pouvez alors revendre vos titres plus cher que leur prix d’achat, réalisant ainsi une plus-value.
- Le versement de dividendes 💰. Les entreprises peuvent choisir de redistribuer une partie de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes, généralement chaque année. C’est un revenu tangible que vous pouvez percevoir tant que vous détenez l’action.
Comment peut-on acheter des actions en 2024 ?
Investir en direct ⭐⭐⭐
C’est la méthode la plus directe. Vous achetez des actions individuelles d’entreprises via un compte de courtage. Exemple : vous ouvrez un compte chez Boursorama ou DEGIRO. Vous décidez d’acheter 10 actions de Total Energies à 60€ l’action, et devenez propriétaire d’une petite partie de la major pétrolière française.
Via un fonds actif (OPCVM) ⭐⭐
Il s’agit de portefeuilles de milliers d’actions, gérés par des professionnels. Vous achetez des parts du fonds plutôt que des actions individuelles. Exemple : vous investissez 1000€ dans le fonds “Carmignac Investissement”, qui investit dans des actions internationales. Votre argent est mélangé avec celui d’autres investisseurs et géré par l’équipe de Carmignac.
Via un fonds passif (ETF) ⭐⭐⭐⭐⭐
Ce sont des fonds qui répliquent des indices boursiers et sont cotés en bourse. Leurs fonds sont investis, là aussi, sur des centaines (voire milliers) d’actions selon l’indice copié. Exemple : vous achetez des parts de l’ETF “Lyxor CAC 40”, qui suit l’indice CAC 40. Vous êtes ainsi exposé aux 40 plus grandes entreprises françaises en une seule transaction.
Via un produit dérivé (CFD) ⭐
Les produits dérivés d’actions comme les CFD sont des instruments financiers qui vous permettent de spéculer sur le mouvement des prix des actions, sans les détenir réellement. Autrement dit, faire du trading. Exemple : vous pensez que le cours de l’action Apple va monter. Vous ouvrez une position acheteuse sur le CFD de l’action Apple, avec un effet de levier de 1:5. Si l’action monte de 1%, votre gain est de 5% (mais attention, les pertes sont également amplifiées).
En résumé :
Investir en actions : les différentes possibilités | ||||
Critère | Investissement direct | Investissement via un fonds actif (OPCVM) | Investissement via un fonds passif (ETF) | Trading d’un produit dérivé (CFD) |
Investissement direct | Oui | Non | Non | Non |
Versement des dividendes | Oui (directement à l’actionnaire) | Oui (au fonds qui les redistribue) | Oui (à l’ETF qui les redistribue) | Non |
Gestion | Par l’investisseur lui-même | Par l’équipe de gestion du fonds | Passive, réplique un indice | Par l’investisseur lui-même |
Utilisation principale | Investissement long terme | Investissement moyen-long terme | Investissement long terme, allocation | Trading court terme |
Frais | – Frais d’ordre – Droits de garde | – Frais d’ordre – Droits de garde – Frais de gestion du fonds | – Frais d’ordre – Droits de garde – Frais de gestion du fonds | – Frais d’ordre – Intérêts de détention (swaps) |
Quels sont les objectifs d’un investissement en actions ?
Le premier objectif d’un achat d’actions est de faire fructifier son capital sur le long terme. Imaginons que vous disposiez de 10.000€ d’épargne. En laissant cette somme sur un livret rémunéré à 1% par an, dans 10 ans, vous disposerez de 11.046€. Pas de quoi s’enthousiasmer… En investissant dans un panier d’actions diversifié, avec un rendement moyen de 7% par an (performance historique de long terme des actions), vous obtiendrez 19.672€ 💲.
Soit près du double, hors fiscalité !
Bien sûr, ce parcours ne sera pas linéaire, avec des hauts et des bas. Mais sur le long terme, les actions surperforment très largement les placements sans risque. Elles permettent de dynamiser la croissance de votre patrimoine, pour préparer des projets futurs importants.
Les enveloppes les plus intéressantes pour acheter des actions ?
Il existe plusieurs enveloppes intéressantes pour acheter des actions, différenciées principalement par leur fiscalité. Passons-les en revue une par une.
Le Compte-titres ordinaire (CTO)
C’est l’enveloppe la plus basique. Vous ouvrez un compte chez un courtier et achetez des actions avec votre argent disponible. Les dividendes et les plus-values sont soumises à la “flat tax” de 30% (impôt sur le revenu de 12,8% et prélèvements sociaux de 17,2%).
Le CTO offre une grande souplesse (pas de plafond de versement, pas de contrainte de durée) mais pas d’avantage fiscal.
Le Plan d’épargne en actions (PEA)
Le PEA est une enveloppe dédiée à l’investissement en actions européennes. Vous pouvez y verser jusqu’à 150.000€ et acheter des titres éligibles. Les dividendes et plus-values réalisés restent dans l’enveloppe en franchise d’impôt. Au bout de 5 ans, vous pouvez retirer votre argent sans payer d’impôt sur le revenu, seulement les prélèvements sociaux.
Avant 5 ans, le retrait est possible mais avec une pénalité fiscale. Le PEA est très attractif fiscalement sur le long terme, au prix d’une contrainte de durée et d’univers d’investissement limité à l’Europe.
Le PEA-PME
C’est un PEA dédié aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire. Le plafond est de 75.000€, distinct du PEA classique. Les règles fiscales sont les mêmes.
Le PEA-PME permet de diversifier son portefeuille et de soutenir le tissu économique des PME, mais sur un univers d’investissement plus restreint et potentiellement plus risqué.
L’Assurance-vie
Bien que destinée initialement à transmettre un capital, l’assurance-vie est une enveloppe intéressante pour acheter des actions via des fonds ou des ETF. Les gains réalisés restent dans le contrat et ne sont pas imposés. En cas de retrait, l’avantage fiscal dépend de la durée de détention : plus celle-ci est longue, plus il est intéressant.
En cas de décès, le capital transmis est exonéré d’impôt jusqu’à 152.500€ par bénéficiaire. L’assurance-vie est attrayante pour qui souhaite conjuguer potentiel de performance et optimisation de transmission, en contrepartie de frais souvent plus élevés que sur un PEA.
En résumé :
Enveloppe | Compte-titres (CTO) | PEA | PEA-PME | Assurance-vie |
Plafond | Illimité | 150.000€ | 75.000€ | Illimité |
Titres éligibles | Tous | Actions européennes | PME-ETI européennes | Fonds, ETF |
Fiscalité en cours de vie | IR sur dividendes et plus-values | Exonération totale | Exonération totale | Exonération totale |
Fiscalité en cas de retrait | Flat tax 30% sur plus-values | PS 17,2% après 5 ans | PS 17,2% après 5 ans | IR et PS réduits après 8 ans |
Contraintes | Aucune | 5 ans minimum | 5 ans minimum | Frais sur versements |
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Acheter des actions via un compte-titres : tutoriel
Voici les cinq étapes concrètes pour acheter vos premières actions en Bourse :
Ouvrir un compte-titres chez un courtier
Alimenter son compte-titres
Passer un ordre de Bourse
Suivre l’exécution de l’ordre
Suivre et gérer son portefeuille-titres
1. Ouvrir un compte-titres chez un courtier
La première étape consiste à choisir un courtier en ligne (broker) et à y ouvrir un compte-titres ordinaire (CTO). Les principaux critères à considérer sont :
les frais de courtage par ordre
l’offre de produits financiers disponibles (actions, ETF, options…)
la qualité de l’interface et des outils d’aide à la décision
le service client et la formation proposée
L’ouverture de compte s’effectue généralement en ligne, avec l’envoi par courrier des documents signés et des justificatifs d’identité et de domicile.
2. Alimenter son compte-titres
Une fois votre compte ouvert, vous devez l’alimenter en espèces. L’option privilégiée par les investisseurs est le virement SEPA, depuis votre compte courant vers votre compte-espèces associé au compte-titres.
Les fonds mettent 24 à 48h pour être crédités. Pensez au virement instantané pour accélérer les choses et être en mesure de saisir les opportunités.
3. Passer un ordre de Bourse
Lorsque vous avez choisi la valeur que vous souhaitez acheter, vous passez un ordre d’achat depuis l’interface web ou mobile de votre courtier. Vous devez alors spécifier :
le sens de l’opération (achat ou vente)
le nom de la valeur ou son code mnémonique
la quantité de titres à négocier
le type d’ordre (au marché, à cours limité, à seuil de déclenchement…)
la validité de l’ordre (jour, jusqu’à une date spécifique, à révocation)
Les ordres “au marché” sont exécutés immédiatement au meilleur prix disponible. Les ordres “à cours limité” ne sont exécutés que si le cours spécifié est atteint pendant sa période de validité.
4. Suivre l’exécution de l’ordre
Une fois l’ordre transmis, vous pouvez suivre son exécution depuis l’espace dédié sur le site de votre courtier. Plusieurs cas possibles :
l’ordre est exécuté immédiatement et complètement, vous devenez propriétaire des titres achetés
l’ordre est exécuté partiellement, vous recevez une partie des titres demandés et le reliquat de l’ordre reste actif
l’ordre n’est pas exécuté et reste en attente jusqu’à son expiration ou son annulation manuelle
À noter qu’un ordre au marché passe en priorité, alors qu’un ordre à cours limité ne sera exécuté que si la liquidité le permet.
5. Suivre et gérer son portefeuille-titres
Une interface dédiée vous permet ensuite de suivre votre portefeuille : total investi, plus ou moins-values latentes, performance, répartition sectorielle et géographique.
À la fin de chaque année civile, votre courtier vous adresse un Imprimé Fiscal Unique (IFU) qui récapitule les opérations effectuées et les gains réalisés à reporter dans votre déclaration d’impôts.
Comment analyser et sélectionner les actions à acheter ?
Ici, nous allons essayer d’être le plus concis et pragmatique possible. Nous vous renvoyons à notre guide sur l’investissement en Bourse pour plus de détails sur l’analyse fondamentale et l’analyse technique.
1. Utilisez un screener boursier
Allez sur le site de votre courtier ou un site financier (Boursorama, Zonebourse…). Dans l’outil de screening, filtrez les actions selon des critères quantitatifs :
PER (valeur exprimée en multiples du bénéfice par action) entre 10 et 20
Croissance des bénéfices sur 5 ans > 5%
Dette nette / Fonds propres < 50%
Rendement du dividende > 2%
Cela vous donnera une première liste de valeurs de qualité, peu chères, en croissance, peu endettées, et bien rémunératrices.
source : zonebourse – stock screener
2. Étudiez la solidité du business model
Pour chaque valeur retenue, passez 30 minutes à parcourir le dernier rapport annuel. Concentrez-vous sur :
Les avantages compétitifs (brevets, marques, parts de marché…)
La diversification sectorielle et géographique
La génération de cash flow et l’utilisation de la trésorerie
Les orientations stratégiques
Garder les sociétés ayant un business model solide et compréhensible. Michelin par exemple, avec ses atouts technologiques, sa présence mondiale, sa profitabilité record, coche ces cases.
source : zonebourse – compagine financière richemont
3. Observez le consensus des analystes
Sur Boursorama ou Zonebourse, regardez les recommandations d’analystes et les objectifs de cours. Si plus de 50% des analystes sont positifs, avec un potentiel d’appréciation > 10%, c’est encourageant.
Michelin, avec 80% d’avis positifs et un objectif de cours moyen 20% au-dessus du cours actuel, passe ce filtre.
4. Attendez un point d’entrée technique
Enfin, attendez un moment propice pour investir :
Cours revenu proche d’un support majeur (ex : moyennes mobiles 50 et 200 jours)
Sortie d’une phase de consolidation (ex : franchissement d’une résistance horizontale)
Rebond sur bon volume après une phase de correction
Début août, l’action Michelin, revenue sur un support chartiste vers 34€, a donné un très bon signal d’entrée.
source : zonebourse – analyse Michelin
En résumé, pour bien choisir vos actions, combinez :
Un filtrage quantitatif avec un screener
Une analyse fondamentale du business
Un consensus d’analystes favorable
Un timing d’achat optimisé par l’analyse technique
Bien sûr, rien ne garantit le succès à coup sûr en Bourse. Mais en étant sélectif et rigoureux dans votre “stock-picking” (littéralement, choix d’actions, en diversifiant intelligemment vos choix, et en restant réactif, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour performer sur le long terme).
Quelles stratégies d’investissement adopter quand on est débutant ?
1. Misez d’abord sur les ETF pour une diversification immédiate
Avec un seul ETF, vous détenez d’un coup des dizaines, voire des centaines de titres, avec une pondération strictement identique à celle de l’indice sous-jacent. Par exemple pour les personnes souhaitant investir dans l’europe, l’ETF Lyxor CAC40 détient exactement les 40 plus grandes valeurs françaises (Total, Sanofi, LVMH, BNP…) dans les mêmes proportions que l’indice CAC40. Leurs frais sont faibles, pas plus de 0,50% par an.
👉 Avec un profil prudent, vous pourriez avoir une première poche de 50% investie sur des ETF européens larges, par exemple :
20% sur Lyxor CAC40 (grandes valeurs françaises)
20% sur Lyxor Euro Stoxx 50 (grandes valeurs européennes)
10% sur Amundi MSCI Europe (valeurs européennes de toutes tailles)
Avec cette base, vous serez exposé aux économies française et européenne dans leur ensemble, une bonne assise pour débuter.
2. Complétez avec quelques fonds actifs de conviction
En parallèle des ETF, vous pouvez investir sur des fonds gérés activement par des professionnels. Contrairement aux ETF qui suivent aveuglément leur indice, les gérants d’OPCVM sélectionnent librement les titres selon leur expertise et leurs convictions. Ils cherchent à battre le marché, au prix de frais plus élevés (2 à 3% en moyenne, parfois plus).
Choisir de bons fonds est complexe. Quelques critères clés :
Un historique de surperformance par rapport à l’indice de référence sur plusieurs années
Des frais raisonnables au regard de la performance et du type de fonds
Un gérant expérimenté, avec un bon track-record personnel
Une stratégie d’investissement précise, un « style » bien défini (value, growth, blend…)
👉 Avec un profil prudent, vous pourriez placer 30% sur des fonds actions défensifs, par exemple :
10% sur un fonds “value” européen (ex : Metropole Sélection)
10% sur un fonds “rendement” Monde (ex : M&G Global Dividend)
10% sur un fonds à dominante obligataire (ex : Carmignac Sécurité)
3. Sélectionnez quelques actions individuelles selon votre appétence
Enfin, avec de l’expérience, vous pourrez consacrer 10 à 20% de votre portefeuille à des actions individuelles. C’est la part la plus ludique et impliquante, mais aussi la plus risquée ! Pour sélectionner vos actions, appliquez une stratégie précise et constante, par exemple :
Une approche “value” consistant à acheter des sociétés sous-valorisées au regard de leurs fondamentaux (faible PER, haut rendement…)
Une approche “croissance” ciblant les entreprises affichant une forte croissance de leurs ventes et bénéfices (souvent dans la tech)
Une approche “qualité” sélectionnant des sociétés à fort avantage compétitif et à rentabilité élevée (luxe, santé, biens de consommation…)
Une approche “momentum” visant à détecter les titres dont le cours de Bourse est dans une dynamique haussière, sur des critères techniques
👉 Avec un profil prudent, vous pourriez, vous pourriez diversifier sur 10 à 15 actions, en commençant par quelques grandes valeurs peu volatiles (blue chips), avant d’explorer des titres plus spéculatifs (small et mid caps).
Exemple d’actions : (faites vos propres recherches avant tout investissement) :
Nom | Secteur | |
Approche « Value » | TotalEnergies (France) | énergie |
AT&T (USA) | Télécoms | |
Approche « Croissance » | Tesla (USA) | automobile/technologie |
Shopify (Canada) | E-commerce | |
Approche « Qualité » | LVMH (France) | Luxe |
Johnson & Johnson (USA) | Secteur santé | |
Nestlé (Suisse) | Biens de consommation | |
Approche « Momentum » | NVIDIA (USA) | Technologie |
Apple (USA) | Technologie | |
Grandes valeurs peu volatiles | Procter & Gamble (USA) | Biens de consommation |
Coca-Cola (USA) | Boissons | |
Sanofi (France) | Santé | |
Actions plus spéculatives | Airbus (Europe)érien. | Aéronautique |
👉 En résumé, notre portefeuille exemple serait composé de :
50% investis en ETF, pour une diversification large et peu coûteuse
30% en fonds actifs de conviction, en complément de gestion “value”
20% maximum en actions individuelles, pour le plaisir (raisonné) du stock-picking
Cette répartition exemple, à ajuster selon vos moyens et vos objectifs, n’est pas un conseil en investissement. Elle illustre seulement des pistes concrètes pour vous familiariser progressivement avec les différentes briques d’un portefeuille d’actions.
Comment fonctionne la fiscalité des investissements en actions ?
Vos gains d’actions sont taxés à deux titres :
Les dividendes : les revenus distribués par les entreprises
Les plus-values : la différence entre votre prix de vente et d’achat
Les moins-values s’imputent sur les plus-values de l’année ou des 10 ans suivants.
Le taux d’imposition : le PFU à 30%
Depuis 2018, les gains d’actions sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) à 30%, sauf option pour le barème progressif. Ce taux global comprend :
12,8% d’impôt sur le revenu 🟠
17,2% de prélèvements sociaux 🔵
Exemple : sur 1.000€ de dividendes et 500€ de plus-value, vous payez 450€ d’impôts (30%).
Les enveloppes fiscales avantageuses : PEA et assurance-vie
Deux enveloppes permettent de réduire drastiquement cette fiscalité :
Le PEA (plan d’épargne en actions) : exonération d’impôt sur les dividendes et plus-values 🟠, seulement 17,2% de prélèvements sociaux 🔵. Pas d’impôt supplémentaire en cas de retrait après 5 ans.
L’assurance-vie (si versements avant 70 ans et contrat de plus de 8 ans) : taxation similaire au PEA (17,2% sur les gains), possibilité d’investir jusqu’à 50% en actions.
Chaque année, votre courtier vous envoie un IFU (Imprimé Fiscal Unique) récapitulant vos gains. Vous devez les reporter sur votre déclaration de revenus pour un compte-titres, mais pas pour un PEA ou une assurance-vie (prélèvements à la source).
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions sur ces aspects fiscaux, qui peuvent sembler techniques, mais recèlent de vrais leviers d’optimisation patrimoniale. Chez InvestissementFAQ, nous sommes là pour cela.
Questions fréquentes
Il est possible de commencer à investir en bourse avec des montants relativement faibles, souvent à partir de 10 à 20 €, notamment grâce aux actions fractionnées et aux plateformes comme eToro ou Boursorama. Cependant, il est conseillé de disposer d’une épargne d’urgence avant de commencer.
De plus, il est recommandé de ne pas investir l’intégralité de ses économies, car tout investissement en bourse comporte un risque. Une approche régulière et prudente, comme investir des petites sommes sur le long terme, est souvent privilégiée pour maximiser les gains.
Une action représente une part de propriété d’une entreprise individuelle. Acheter des actions signifie investir directement dans une seule entreprise, ce qui peut offrir des rendements élevés, mais expose également à un risque accru lié à la performance spécifique de cette entreprise.
Un ETF (Exchange Traded Fund) est un panier d’actions, permettant d’investir dans plusieurs entreprises simultanément. Les ETF offrent une diversification automatique, réduisant les risques, mais avec des rendements potentiellement moins élevés que ceux des actions individuelles. Ils suivent souvent un indice, comme le CAC 40 ou le S&P 500
Investir dans des actions à dividendes est recommandé pour les investisseurs cherchant à générer un revenu passif régulier. Ces actions permettent de percevoir une part des bénéfices de l’entreprise sous forme de dividendes, généralement versés de manière trimestrielle ou annuelle.
Cela peut être particulièrement intéressant pour les investisseurs à long terme, car les dividendes peuvent être réinvestis pour augmenter le capital via les intérêts composés. Cependant, il est essentiel de noter que les dividendes ne sont pas garantis et peuvent être réduits en cas de difficultés financières de l’entreprise
Le meilleur moyen d’acheter des actions est de passer par un courtier en ligne, qui offrent des frais réduits et une grande accessibilité. Après avoir ouvert un compte-titres ou un PEA, vous pouvez choisir et acheter vos actions directement via l’interface de la plateforme.
Les courtiers en ligne sont rapides et permettent une gestion autonome. Assurez-vous de comparer les frais de courtage et les services offerts avant de faire votre choix, en fonction de vos besoins et de votre profil d’investisseur
Pour savoir quelles actions acheter, il est essentiel de définir vos objectifs d’investissement et d’analyser certains indicateurs clés. Vous devez examiner le Bénéfice Par Action (BPA), qui mesure la rentabilité de l’entreprise, ainsi que le ratio cours/bénéfice (PER) pour évaluer si l’action est sous-évaluée ou surévaluée. De plus, étudiez le dividende pour voir si l’entreprise offre un rendement régulier. Enfin, diversifiez vos actions en fonction des secteurs et analysez la performance de l’entreprise sur plusieurs années
Réinventez votre futur financier !
Maximisez votre patrimoine, augmentez vos revenus, réduisez vos impôts avec notre expertise indépendante et nos stratégies et personnalisées.
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