Comment investir en Bourse avec succès en 2025 : guide complet

Par Vincent Gaspalon

Sommaire

📌 Des interrogations sur des termes spécifiques ? consultez notre GLOSSAIRE Investissement en bourse

Les placements boursiers bien gérés ont historiquement délivré des rendements très supérieurs aux placements sans risque (fonds euros, livrets…) sur des périodes de plusieurs années. Ce fut particulièrement vrai dans l’environnement de taux bas post-Covid, qui a pénalisé l’épargne traditionnelle. Cela reste vrai depuis la remontée des taux en 2022. Investir régulièrement en Bourse est donc le meilleur moyen de faire fructifier son capital sur le long terme et de se construire un patrimoine, que ce soit pour financer des projets, préparer sa retraite ou transmettre. Mais comment faire pour investir avec succès ? Que faut-il savoir avant de commencer ?

Avant d’investir en Bourse, comprendre les différentes “classes d’actifs”

Avant d’attaquer l’investissement boursier à proprement parler, revenons sur ce sujet ô combien important, mais parfois mal compris par les investisseurs débutants : la notion de  “classes d’actifs”.

 

➡️ Les classes d’actifs désignent les grandes catégories de supports d’investissement disponibles sur les marchés financiers, chacune ayant ses propres caractéristiques en termes de couple rendement/risque, de corrélation avec les autres classes d’actifs, de régime fiscal, etc.

 

Il y en a globalement dix (voir 11 si on ajoute les crypto monnaies) :

 

graphique classe d'actifs investissement en bourse

 

  1. Actions : Les actions représentent un titre de propriété d’une part du capital d’une entreprise cotée en bourse. Elles offrent un potentiel de plus-value attrayant sur le long terme ainsi que des revenus réguliers sous forme de dividendes. C’est la classe d’actifs la plus risquée et la plus volatile à court terme mais aussi la plus performante sur longue période.
  2. Obligations : Les obligations sont des titres de créance émis par les États et les entreprises pour se financer. Elles versent un coupon (intérêt) régulier et sont remboursées à leur valeur nominale à l’échéance. Leur cours fluctue en sens inverse des taux d’intérêt et intègre un risque de défaut (non remboursement) plus ou moins élevé selon la qualité de l’émetteur.
  3. Monétaire : Le monétaire regroupe les placements court terme très liquides comme les fonds monétaires ou les comptes à terme. Ils offrent un rendement faible mais régulier et garantissent le capital investi, ce qui en fait un support idéal pour la gestion de trésorerie et l’épargne de précaution de court terme.
  4. Immobilier coté : L’immobilier coté permet d’investir indirectement dans l’immobilier (physique ou de financement) via des sociétés foncières ou de promotion cotées en Bourse. Plus accessible et plus liquide que la pierre physique, c’est une source de revenus réguliers (loyers) et de diversification, mais avec une certaine sensibilité aux taux d’intérêt.
  5. Matières premières : Il est possible d’investir dans les matières premières (énergie, métaux, produits agricoles) via des contrats futures ou des trackers (ETFs) qui répliquent leur cours. C’est une classe d’actifs très volatile et largement décorrélée des actions et obligations, ce qui en fait un outil de diversification mais au prix d’un risque élevé.
  6. Or et métaux précieux : L’or, l’argent, le platine sont des valeurs refuges traditionnelles qui jouent un rôle de protection du capital en période de crise économique ou géopolitique. Ils ne versent pas de revenus mais leur valeur tend à s’apprécier en cas de tensions et d’inflation. Leur corrélation avec les autres actifs est généralement faible.
  7. Devises : Le marché des changes permet de spéculer sur les variations des devises entre elles, au comptant ou via des produits dérivés. C’est un marché extrêmement vaste et liquide mais aussi très volatile avec des effets de levier importants. Il est réservé aux investisseurs avertis et bien formés. 
  8. Produits dérivés : Les produits dérivés (options, futures, warrants, turbos…) sont des instruments financiers dont la valeur fluctue en fonction d’un actif sous-jacent (action, obligation, indice, devise…). Ils permettent de démultiplier la performance (haussière ou baissière) avec un effet de levier important mais au prix d’un risque très élevé de perte totale. Leur complexité les réserve aux experts. Nous les laisserons de côté dans cet article, mais n’hésitez pas à lire notre article détaillé sur les CFD notamment.
  9. Capital-investissement : Le capital-investissement consiste à investir dans des entreprises non cotées à différents stades de maturité. Il offre un fort potentiel de plus-value en contrepartie d’un risque élevé et d’une très forte illiquidité (engagement sur plusieurs années). Il est réservé aux investisseurs avertis disposant de moyens conséquents.
  10. Gestion alternative : Les hedge funds sont des fonds spéculatifs qui mettent en œuvre des stratégies de gestion complexes et peu corrélées aux marchés (positions vendeuses, arbitrages, effet de levier…). Ils visent une performance absolue (décorrélée) mais avec des frais élevés, une faible transparence et un risque de perte en capital important. Ils sont réservés à une clientèle fortunée.

Dans quelles classes d’actifs dois-je investir selon le contexte boursier ?

Avant d’investir sur les marchés, prenez le temps de comprendre comment le comportement des différentes classes d’actifs est influencé par l’environnement économique et notamment les décisions des banques centrales sur les taux d’intérêt. Chez InvestissementFAQ, nous avons voulu rester assez schématique.

Quand les taux montent (politique monétaire restrictive)

graphique taux montent investissement bourse

↘️ Les obligations baissent 🔴 car leur prix varie en sens inverse des taux. En effet, les obligations anciennes à taux fixe voient leur valeur baisser pour s’aligner sur les nouvelles émissions plus rémunératrices. Plus la maturité est longue, plus l’impact est fort. Les obligations à taux variable sont un peu moins affectées.

↘️  Les actions ont tendance à baisser 🔴 aussi car :

  • Le coût du crédit augmente pour les entreprises, pesant sur leurs investissements et leurs marges
  • Les valorisations (ratios cours/bénéfices) paraissent moins attractives, les profits futurs étant actualisés (calculés à leur valeur actuelle, maintenant) à un taux sans risque plus élevé
  • Les obligations redeviennent plus compétitives en termes de couple rendement/risque, entraînant des arbitrages des investisseurs au détriment des actions

↗️ Le dollar a tendance à s’apprécier 🟢 car les investissements en dollar deviennent plus attractifs avec la hausse du rendement réel. Cela attire les capitaux internationaux.

↘️ L’or a tendance à baisser 🔴 car c’est un actif sans rendement intrinsèque, donc moins intéressant quand les taux montent. Son statut de valeur refuge ne suffit pas toujours à compenser.

↘️ L’immobilier ralentit 🔴 avec la remontée des taux de crédit immobiliers. Les acheteurs voient leur capacité d’emprunt réduite et peuvent reporter leur projet. Les prix podem moins vite, voire se retournent dans les zones tendues.

Quand les taux baissent (politique monétaire accommodante)

graphique taux d'intérêt baisse investissement bouruse

↗️ Les obligations montent en prix 🟢, mécaniquement. Celles à plus longue duration (sensibilité) surperforment. Les investisseurs se reportent vers la dette privée pour capter du rendement (privilégiant la dette bien notée en période d’incertitude).

↗️ Les actions ont tendance à monter 🟢 car :

  • Les conditions de financement s’améliorent pour les entreprises, soutenant les projets de développement
  • Les valorisations montent, les investisseurs acceptant de payer les profits espérés plus cher puisqu’ils les actualisent avec un taux sans risque plus faible
  • Le couple rendement/risque des actions devient plus attractif par rapport aux obligations
  • Les secteurs les plus cycliques (industrie, matériaux, technologie, finance) en profitent le plus

↘️ Le dollar a tendance à s’affaiblir 🔴, les placements en dollar étant moins attractifs en termes de rendement réel, ce qui entraîne des sorties de capitaux – sauf si les taux baissent moins qu’ailleurs.

↗️ L’or s’apprécie généralement 🟢, les rendements obligataires devenant moins compétitifs et les politiques monétaires accommodantes faisant craindre une poussée d’inflation à moyen terme.

↗️ L’immobilier est stimulé 🟢 par la baisse des taux de crédit et le regain de confiance des ménages. La capacité d’achat augmente pour une même mensualité, soutenant les prix, surtout dans les zones tendues. Il faut surveiller le taux d’effort.

Ces grands schémas sont importants à garder en tête mais ne doivent pas conduire à une vision trop simpliste ou mécanique des marchés. D’autres facteurs entrent en compte : momentum sectoriel, qualité des signatures, contexte géopolitique, psychologie des investisseurs… La rapidité et l’amplitude des mouvements de taux comptent aussi beaucoup. C’est la combinaison des facteurs qui importe, et cela nous le développons dans notre guide complet sur les indices boursiers.

Pourquoi tant d’investisseurs perdent gros à cause de leur psychologie ?

Autre sujet essentiel et qui conditionne votre succès en Bourse : la psychologie. Voici quelques écueils psychologiques classiques dans lesquels tombent beaucoup d’investisseurs :

 

‼️ Agir dans l’urgence, sous le coup de l’émotion (peur, euphorie), au lieu de suivre une stratégie réfléchie et de long terme. On vend souvent au plus bas et on achète au plus haut, par effet de panique ou d’engouement.

 

‼️ Surréagir aux nouvelles de court terme, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, en oubliant les fondamentaux et les tendances longues. On accorde trop d’importance au “bruit” du marché.

 

‼️ Être trop confiant dans ses capacités à “timer” le marché, à sélectionner les titres gagnants. On multiplie les allers-retours coûteux en frais, on ne laisse pas le temps au temps.

 

‼️ Céder aux biais cognitifs documentés par l’économie comportementale comme :

  • Le biais de confirmation : on ne retient que l’information qui va dans le sens de notre opinion initiale
  • L’ancrage : on reste attaché à son prix d’achat et on refuse de vendre à perte
  • Le biais domestique : on préfère investir dans son pays/sa région par excès de confiance et de familiarité

 

‼️ Se comparer en permanence aux autres, vouloir faire aussi bien voire mieux que le voisin ou le collègue, au risque de s’éloigner de son profil de risque personnel

 

‼️ Vouloir “se refaire” à tout prix après une perte, en prenant des risques inconsidérés. C’est le piège classique des joueurs de casino. C’est la raison pour laquelle les apprentis-traders échouent en masse, à raison de 7 traders perdants sur 10 selon les datas de l’AMF. Nous évoquons les mécaniques qui sous-tendent cette hécatombe dans notre article détaillé sur le trading.

Pourquoi les investisseurs chevronnés conseillent-ils d’investir en ETFs ?

planète courbe croissante investissement bourse

➡️ A commencer par le plus chevronné d’entre eux, Warren Buffet qui disait ceci en 2020 : “À mon avis, pour la plupart des gens, la meilleure chose à faire est de détenir le fonds indiciel S&P 500. Les gens essaieront de vous vendre d’autres choses parce qu’il y a plus d’argent pour eux s’ils le font.” (Assemblée annuelle 2020 des actionnaires de Berkshire Hathaway). Ou encore en 2007 : “Un fonds indiciel à faible coût est l’investissement en actions le plus judicieux pour la grande majorité des investisseurs.” (Le petit livre pour investir avec bon sens).

 

Mais qu’est-ce qu’un fonds indiciel ou ETF ? Les ETF (Exchange Traded Funds) sont des fonds indiciels cotés en bourse qui répliquent fidèlement la performance d’un indice boursier comme le CAC 40 ou le S&P 500, d’une zone géographique, d’un secteur ou d’une classe d’actifs. Ils permettent d’investir très simplement et à moindre coût dans un portefeuille diversifié en une seule transaction.

 

✅  Leurs principaux atouts sont :

  • L’accessibilité : des tickets d’entrée faibles, négociables en continu comme des actions
  • La transparence : on connaît en temps réel leur composition et leur valorisation
  • La liquidité : on peut les acheter et vendre facilement sans impact le cours
  • Les frais réduits : de l’ordre de 0,1 % à 0,5 % par an contre 1 % à 2 % pour les fonds gérés activement

Comment les grands investisseurs choisissent-ils leurs ETFs ?

L’exposition souhaitée : Il faut choisir un ETF qui correspond à votre stratégie d’investissement en termes de classe d’actifs (actions, obligations…), de zone géographique (pays, région, monde…), de secteur (finance, technologie, santé…), de style (value, growth, ESG…) ou de thématique (eau, robotique, vieillissement…). Plus l’ETF sera spécialisé, plus il sera risqué et potentiellement plus performant, mais aussi plus volatile et moins liquide qu’un ETF large. À vous de doser selon vos convictions et votre profil de risque.

 

La qualité de réplication de l’indice sous-jacent : Un ETF peut répliquer son indice de référence de façon physique (en détenant directement les titres constitutifs de l’indice) ou synthétique (en utilisant des produits dérivés comme les swaps). La méthode physique est plus transparente et moins risquée. Le « tracking error » mesure l’écart de performance entre l’ETF et son indice, il doit être le plus faible possible (moins de 1%). Vérifiez également si l’ETF réinvestit les dividendes dans l’indice ou les redistribue, cela peut affecter la performance.

 

Les frais courants annuels : C’est un critère clé car les frais viennent directement amputer la performance. Tout se joue sur quelques dizaines de points de base ! Comparez les frais des ETF qui suivent le même indice de référence et préférez systématiquement le moins coûteux. Les frais varient selon la complexité de l’indice répliqué mais se situent en général entre 0,05 % et 0,5 % pour les ETF contre 1 % à 2 % pour les fonds actifs.

 

La taille et la liquidité : Préférez les ETF les plus importants en termes d’encours, ils bénéficient d’économies d’échelle sur les frais et surtout d’une meilleure liquidité. Un gros volume traité quotidiennement avec des spreads (fourchette entre le prix d’achat et de vente) réduits permet de passer ses ordres rapidement et au meilleur prix, sans risque de dérapage, même en cas de turbulences de marché. Évitez les ETF trop petits.

 

Le risque de change : Si vous achetez un ETF investi dans une devise différente de l’euro (dollar, yen…), vous vous exposez au risque de change. Imaginez un ETF qui progresse de 10 % mais avec une devise qui baisse de 10 % contre l’euro : votre gain est annulé ! Pour éviter cela, choisissez si possible des parts d’ETF « couvertes » contre le risque de change (« hedged »), même si leurs frais sont souvent un peu plus élevés.

 

La fiscalité : Un ETF qui distribue ses dividendes vous expose à leur taxation, alors qu’un ETF de capitalisation réinvestit automatiquement les dividendes, avec un impact fiscal reporté au moment de la revente. Renseignez-vous également sur l’éligibilité de l’ETF au PEA (plan d’épargne en actions) qui apporte un fort avantage fiscal (exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans, pas de prélèvements sociaux).

 

Le mode de cotation et de règlement : Pour un particulier européen, il est beaucoup plus pratique et moins coûteux de négocier un ETF sur une bourse de la zone Euro (Euronext Paris ou Amsterdam par exemple) que sur une place étrangère comme Londres. Cela évite des coûts et délais de règlement/livraison ainsi que des tracas administratifs. À performance égale, privilégiez les ETF ayant une cotation en €.

 

Retrouvez tous ces éléments dans notre guide complet sur les ETFs.

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Quelles sont les 5 étapes pour investir en Bourse ?

graphique étape investissement bourse

Étape 1 : Dresser son profil d’investisseur et ses objectifs

Fixez vos objectifs d’investissement :

  • Exemples d’objectifs chiffrés :
    • Constituer un apport de 50 000 € dans 10 ans pour acheter sa résidence principale en complément d’un crédit immobilier. Cela implique d’épargner environ 340 €/mois avec un rendement annuel moyen de 5 %.
    • Se constituer un capital de 300 000 € pour sa retraite dans 30 ans, en partant de zéro. Il faut alors épargner environ 310 €/mois avec un rendement annuel moyen de 7 %.
  • Pour chiffrer rapidement vos objectifs, vous pouvez utiliser des calculatrices en ligne pour simuler votre investissement. Elles vous donnent une idée de l’effort d’épargne nécessaire selon le capital visé, la durée et le rendement espéré.

 

Déterminez votre capacité d’épargne :

  • La capacité d’épargne médiane des ménages français est d’environ 250 €/mois, mais avec de grandes disparités. Les 10 % les plus aisés épargnent plus de 1000 €/mois, les 10 % les moins aisés épargnent moins de 40 €/mois (source : INSEE).
  • En pratique, visez entre 10 % et 20 % de vos revenus nets. Par exemple, pour un salaire de 2500€ net/mois, cela représente entre 250 € et 500 €/mois.
  • Si vous avez des revenus irréguliers (profession libérale, freelance…), calculez votre épargne sur une base annuelle. Par exemple, avec 50 000 € de revenus annuels, prévoyez entre 5000 € et 10 000 € d’épargne par an.

 

Évaluez votre tolérance au risque :

  • En pratique, on considère souvent qu’un profil prudent supporte une perte maximale de 10 %, un profil équilibré de 15 %, un profil dynamique de 20 % et un profil audacieux de 30 % ou plus.
  • Concrètement, si vous investissez 10 000 € sur des fonds actions, vous devez être prêt à voir votre capital baisser temporairement à 8000 € si vous êtes un profil équilibré.
  • Des questionnaires comme celui de Boursorama ou de Yomoni permettent d’affiner votre profil de risque. Ils vous posent des questions concrètes sur votre réaction face à différents scénarios de pertes et de gains.

 

Estimez vos besoins de liquidités :

  • Pour une personne seule, l’épargne de précaution recommandée est souvent de 3 à 6 mois de dépenses courantes. Pour un couple avec enfants, on conseille 6 à 12 mois.
  • Exemple : pour un budget mensuel de 2000 €, il est prudent de garder entre 6000 € et 12 000 € de côté sur des supports liquides (livret A, livret jeune, fonds euros…).
  • Certains conseillers recommandent aussi de provisionner 1000 € à 2000 € supplémentaires pour les imprévus du quotidien (réparations, soins de santé…).

 

Synthétisez le tout pour définir votre allocation stratégique :

  • Des exemples d’allocations par profil :
    • Prudent : 75 % de supports sans risque (fonds euros, obligations d’États…), 20 % d’actions, 5 % d’immobilier.
    • Équilibré : 40 % de supports sans risque, 50 % d’actions, 10 % d’immobilier.
    • Dynamique : 20 % de supports sans risque, 70 % d’actions, 10 % d’immobilier.
    • Audacieux : 90 % d’actions, 10 % de produits spéculatifs (options, futures…).

 

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Des modèles plus fins existent comme la règle des “100 moins votre âge”, qui donne le pourcentage à investir en actions. Par exemple à 30 ans : 70 % d’actions (100-30), 30 % d’obligations. À ajuster selon son profil de risque.

Etape 2 : Choisir entre PEA, assurance-vie et compte-titres

Maximisez vos investissements dans les enveloppes les plus avantageuses fiscalement :

  • Pour le PEA, la limite des 150 000 € est par contribuable. Donc un couple peut investir jusqu’à 300 000 €. L’avantage fiscal à 5 ans représente environ 17,2 % d’économie (les prélèvements sociaux de 17,2 % ne sont plus dus).
  • Exemple concret : si vous réalisez 10 000 € de plus-value sur votre PEA après 5 ans, vous économisez 1720 € d’impôts par rapport à un compte-titres classique.
  • Pour l’assurance vie, après 8 ans vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4600 € pour un célibataire et 9200 € pour un couple. Au-delà, le taux forfaitaire est de 7,5 % jusqu’à 150 000 € (puis 12,8 %).
  • Illustration : pour un retrait de 10 000 € après 8 ans, un couple paiera 45 € d’impôts (flat tax de 7,5 % sur 10 000 – 9200). Contre 3000 € sur un CTO.
  • Pour le PER, les versements sont déductibles des revenus dans la limite de 10% des revenus professionnels de l’année précédente (max 32 908 € pour 2025). Mais les rentes ou le capital sont imposés à la sortie.

 

Utiliser un compte-titres ordinaire en complément :

  • La flat tax de 30 % sur les gains se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu (IR) et 17,2 % de prélèvements sociaux (PS).
  • Exemple : si vous réalisez 1000 € de plus-value sur un CTO, vous paierez 128 € d’IR et 172 € de PS, soit 300 € d’impôts au total.
  • Les dividendes sont imposés dès le 1ᵉʳ  euro au même taux (12,8 % d’IR et 17,2 % de PS). Comptez entre 2 % et 4 % de rendement annuel pour les actions.
  • Illustration : pour un portefeuille de 10 000 € investi en actions avec 3 % de dividendes annuels, vous toucherez 300 € de dividendes, dont 90 € seront prélevés pour les impôts.

 

Ajuster les curseurs dans le temps et vérifier la cohérence globale :

  • Une règle empirique est de détenir son âge en pourcentage de placements sécurisés. Donc 30 % à 30 ans (70 % de risqué), 50 % à 50 ans, etc. À moduler selon ses projets et sa tolérance au risque.
  • Exemple d’allocation pour un profil équilibré de 40 ans avec un patrimoine de 100 000 € :
    • 32 000 € sur le fonds euros de l’assurance vie (32 %)
    • 20 000 € en actions européennes sur le PEA (20 %)
    • 30 000 € en fonds actions monde dans l’assurance vie (30 %)
    • 10 000 € en SCPI dans l’assurance vie (10 %)
    • 8 000 € sur un CTO (8 %)

Étape 3 : Sélectionner ses supports d’investissement

Partez de votre allocation stratégique définie précédemment :

  • Prenons l’exemple d’un profil équilibré qui vise 50 % d’actions, 40 % d’obligations et 10 % de monétaire. Pour un portefeuille total de 20 000 €, cela donne :
    • 10 000 € à investir en fonds actions
    • 8 000 € en fonds obligataires
    • 2 000 € à conserver sur des supports monétaires
  • Découpez ensuite ces grandes poches par zones géographiques. Par exemple pour les actions : 50 % d’actions monde, 20 % d’actions européennes, 20 % d’actions américaines, 10 % d’actions émergentes.
  • Vous obtenez ainsi un cadre précis pour guider vos choix de fonds : 5000 € sur un ETF monde, 2000 € sur un ETF Europe, 2000 € sur un ETF États-Unis, 1000 € sur un ETF émergents.

 

Adoptez une approche passive et diversifiée via des fonds indiciels (trackers, ETF) :

  • Pour l’exemple précédent, vous pourriez choisir des trackers comme :
    • Amundi MSCI World UCITS ETF (FR0010756098) : ETF actions monde (frais 0,18 %)
    • Amundi STOXX Europe 600 (DR) UCITS ETF (LU0908500753) : ETF actions européennes (frais 0,07 %)
    • Vanguard S&P 500 UCITS ETF (IE00B3XXRP09) : ETF actions américaines (frais 0,07 %)
    • iShares MSCI Emerging Markets UCITS ETF (IE00B0M63177) : ETF actions pays émergents (frais 0,18 %)
  • Pour la partie obligataire, un fonds comme l’iShares Core € Aggregate Bond UCITS ETF (IE00B3DKXQ41), qui réplique un indice d’obligations d’États et d’entreprises européennes de bonne qualité, pourrait convenir (frais 0,25 %).
  • Sur le monétaire, le choix se fera parmi les fonds en euros de votre contrat d’assurance-vie  ou de votre livret.

 

Réservez une petite poche « satellites » si vous voulez aller plus loin :

  • Par exemple, vous pouvez décider d’allouer 1000€ à des paris plus ciblés, comme :
    • Des actions individuelles de sociétés que vous suivez et appréciez, comme Amazon, Apple ou Air Liquide, en visant une dizaine de lignes à 500 € maximum pour limiter le risque spécifique. Retrouvez nos fiches dans notre guide sur l’achat d’actions.
    • Des fonds investis sur des thématiques de niche comme la robotique (Pictet Robotics), l’eau (BNP Paribas Aqua) ou la sécurité (Tocqueville Security), en limitant l’exposition à 2-3 % du portefeuille par thème.
    • Des trackers sur l’or ou les matières premières, comme l’Amundi Physical Gold ETC ou l’iShares Diversified Commodity Swap UCITS ETF, sans dépasser 5 % du portefeuille global.

Étape 4 : Ouvrir ses comptes chez un bon courtier

Comparez les tarifs des principaux courtiers en ligne :

  • Les frais de courtage sont le premier critère de choix car ils viennent grignoter votre performance. Pour un ordre de 1000 €, ils vont de 0,5 € chez Bourse Direct à 7,99 € chez Boursorama Banque, en passant par 1€ chez Degiro ou 1,5 € chez Fortuneo. Chez les “nouveaux” courtiers comme XTB, ils sont même de 0 € !
  • Pour un portefeuille de 10 000 € avec 10 transactions par an, cela fait une différence de 75 € par an entre le moins cher et le plus cher. Sur 10 ans avec 5 % de performance annuelle, le surcoût atteint près de 1500 € !
  • Attention aux tarifs dégressifs qui avantagent les gros portefeuilles. Chez Boursorama, au-delà de 10 000 € on passe à 0,48 % du montant contre 0,60 % en dessous.

 

Évaluez l’ergonomie et la fiabilité de la plateforme :

  • L’interface de passage d’ordres doit être claire et intuitive. Préférez celles qui permettent de passer des ordres en quelques clics avec des présélections par défaut (quantité, type d’ordre…).
  • Le suivi des positions doit être lisible et exhaustif : prix d’achat moyen, plus/moins-values latentes et réalisées, répartition par type d’actifs, performances… De ce point de vue, les applications de Boursorama et Bourse Direct sont parmi les plus abouties.

 

Testez la réactivité et la compétence du service client :

  • La qualité du service client se vérifie sur la durée mais vous pouvez vous faire une première idée en les sollicitant avant même d’ouvrir votre compte, par exemple avec des questions sur les conditions d’ouverture ou de transfert.
  • Préférez les courtiers qui proposent un vrai suivi personnalisé avec un conseiller dédié, joignable en direct par téléphone ou email. C’est un vrai plus par rapport à des pure players en ligne sans contact humain. 

Étape 5 : Mettre en place une épargne régulière

Appliquez une stratégie d’investissement progressive :

  • N’essayez pas de tout investir d’un coup au moment que vous pensez le plus opportun. Non seulement c’est impossible à prévoir, mais en plus vous risquez de stresser et de faire des erreurs.
  • Mieux vaut adopter une approche progressive en investissant une somme fixe chaque mois, quels que soient les niveaux de marché. C’est ce qu’on appelle la technique des versements programmés ou « dollar cost averaging ».
  • Par exemple, avec 500 € par mois, vous pouvez viser 200 € sur votre PEA, 200 € sur votre assurance-vie  et 100€ sur votre plan épargne entreprise. En un an, vous aurez investi 6000 € sans même vous en rendre compte !

 

Paramétrez des alertes et des ordres limités :

  • Pour ne pas avoir à surveiller les marchés en permanence, paramétrez des alertes de cours sur les principales lignes de votre portefeuille. La plupart des courtiers proposent ce service gratuitement. Choisissez des seuils significatifs à la hausse et à la baisse, par exemple -20 % et +20 %.
  • Vous pouvez aussi placer des ordres d’achat ou de vente limités pour sécuriser vos points d’entrée ou de sortie. Par exemple, un ordre d’achat à 80 € sur une action qui cote actuellement 100 € vous permettra d’engranger mécaniquement si le titre baisse jusqu’à ce niveau.
  • Mais attention à ne pas multiplier les ordres dans tous les sens et à bien garder en tête votre stratégie initiale. Il ne s’agit pas de réagir au moindre soubresaut !

 

Rééquilibrez une à deux fois par an :

  • Avec le temps, les variations de marché vont naturellement déformer la répartition de votre portefeuille. Par exemple, si les actions surperforment, leur poids relatif va augmenter.
  • Pour ne pas trop vous éloigner de votre allocation cible, on vous conseille donc de rééquilibrer une à deux fois par an. Concrètement, vendez une partie de la poche qui s’est appréciée pour renforcer celle qui est sous-représentée.
  • Cela vous permet de prendre vos gains régulièrement et de réinvestir dans des actifs momentanément délaissés, sans bouleverser tout votre portefeuille. C’est mécanique et sans émotion !

 

Restez à l’écoute du marché sans sur-réagir :

  • Même si votre épargne est automatisée et votre allocation sous contrôle, continuez à vous tenir informé de l’actualité économique et financière. Lisez la presse spécialisée, suivez quelques stratégistes reconnus sur les réseaux sociaux, échangez avec d’autres investisseurs…
  • Cela vous aidera à prendre du recul sur les événements et à comprendre les grands mouvements de fond, sans pour autant réagir au moindre tweet ou rumeur. Votre stratégie doit rester constante !
  • De temps en temps, posez-vous quand même la question de savoir si un fait majeur (krach, défaut d’un État, faillite d’une grande banque…) ne remet pas en cause vos hypothèses initiales. Mais votre réponse sera le plus souvent de ne rien faire et de regarder plus loin.

Est-il intéressant d’investir en Bourse avec l’aide d’un robo-advisor ?

robo advisor courbe croissante investissement en bourse

➡️  Yomoni, Nalo, WeSave… Les robo-advisors sont des plateformes en ligne qui utilisent des algorithmes et de l’intelligence artificielle (IA) pour gérer des portefeuilles d’investissement de façon automatisée, à moindre coût. C’est un peu l’équivalent digital des conseillers en gestion de patrimoine, avec une approche très industrialisée et centrée sur l’allocation d’actifs.

 

Un processus d’investissement entièrement digitalisé :

  • Tout se fait en ligne, de l’ouverture de compte à la gestion des versements et retraits, en passant par le suivi des performances. C’est très pratique mais ça demande un minimum d’aisance avec les outils numériques.
  • L’inscription se fait en quelques minutes en remplissant un questionnaire sur son profil d’investisseur (âge, revenus, patrimoine, objectifs, appétence au risque…). L’algorithme en déduit une allocation cible adaptée.
  • Les versements peuvent être ponctuels ou programmés, avec des montants minimums assez faibles (parfois 100€). Les retraits sont possibles à tout moment mais il faut tenir compte de la fiscalité.

 

Une gestion passive et quantitative basée sur des ETF :

  • Les robo-advisors ne sélectionnent pas des titres individuels mais répliquent des indices de marché via des trackers (ETF) pour chaque classe d’actifs (actions, obligations, monétaire, immobilier…).
  • L’allocation est ajustée automatiquement en fonction de l’évolution des marchés et du profil, pour rester sur la cible de risque. C’est du pilotage statistique plus que de l’analyse financière.
  • Il n’y a donc pas de gestion « à haute valeur ajoutée » (stock picking, couverture, gestion tactique…) comme dans les fonds patrimoniaux classiques. L’objectif est de capter les grandes tendances de marché à moindre frais.

 

Des frais de gestion fortement réduits :

  • C’est l’argument principal des robo-advisors : en automatisant et mutualisant la gestion, ils peuvent abaisser les frais bien en-deçà des tarifs traditionnels des banques et des conseillers.
  • En moyenne, les frais de gestion sont de 1 % par an, auxquels s’ajoutent les frais des supports (ETF) pour 0,2 % à 0,3 %. Soit 1,2 % à 1,3 % all-in, contre 2 % à 3 % pour la gestion pilotée classique.
  • Sur 20 ans, passer de 2 % à 1,2 % de frais par an permet de gagner près de 20 % de capital final ! Mais attention, les frais ne sont qu’un paramètre parmi d’autres (performance, risque, qualité de service…).

Yomoni (assurance-vie, PEA)

✅ Les performances sont au rendez-vous ! Sur la période 2019-2023, soit 5 années pleines, Yomoni surperforme nettement ses concurrents Boursorama et Linxea sur les gestions dynamiques. Sur le profil équilibré, la performance est proche. C’est donc une surperformance relative claire sur une période suffisamment longue et représentative.

 

En 2023, le profil le plus dynamique de Yomoni affiche +19 % après -18 % en 2022. Cela démontre une très forte capacité de rebond après une phase de marché difficile. Même si les performances passées ne préjugent pas de l’avenir, ces choix de gestion pérennes sont de nature à inscrire la surperformance dans la durée. La gestion de Yomoni apparaît bien calibrée pour les investisseurs de long terme.

graphique performance yomoni 5ans investissement en bourse

Nalo (assurance-vie)

✅ Sur le volet des performances, les chiffres parlent d’eux-mêmes. La comparaison chiffrée fournie sur 5 ans (2019-2023) montre que sur les profils offensifs (75 % actions), Nalo délivre 9,82 %/an en moyenne contre 7,32 % pour linxea et 1,97 % pour Boursorama. (Performances cumulées sur 5 ans annualisées)

 

Sur les profils prudents (50 % actions), Nalo affiche 6,58 %, devant Linxea (4,65 %) et Boursorama (1,97 %). Sur les profils prudents (25 % actions), Nalo est concurrentiel avec 3,2 % contre 3,38 % et 0,32 % pour ses concurrents. Et si l’on “zoome”, on constate que l’année 2022 a été difficile mais 2023 a permis un fort rebond (jusqu’à +11,7 % sur les profils les plus dynamiques).

 

En conclusion, les robo-advisors apportent une vraie valeur ajoutée pour démocratiser l’investissement en Bourse, avec une approche simple, accessible et peu coûteuse. Ils répondent bien aux attentes de la nouvelle génération d’épargnants, plus autonomes et sensibles aux services numériques.

 

⚠️ Mais ils ont aussi leurs limites par rapport à tout ce que nous avons pu voir d’un investissement en Bourse classique :

  • Les allocations sont assez standardisées et ne prennent pas en compte toute la situation patrimoniale (immobilier, entreprise, dépendance, transmission…)
  • La personnalisation et le conseil restent foncièrement limitées par rapport à un vrai conseil en gestion de patrimoine (CGP)
  • Les profils de gestion sont cantonnés à des niveaux de risque assez basiques
  • Les classes d’actifs et zones géographiques couvertes sont plus restreintes que dans l’univers complet des fonds et des titres
  • L’historique de performance est encore court et lié à deux cycles boursiers porteurs (2010-2020) puis (2021-2025…)
performance nalo 5 ans investissement en bourse

Les conseils de investissement Faq

 

Notre conseil : Les robo-advisors ne remplacent pas totalement un conseil patrimonial classique, surtout pour les patrimoines complexes ou les situations spécifiques. Ils sont plutôt une très bonne porte d’entrée dans l’investissement pour les premiers épargnants, ou un outil de diversification en complément d’autres enveloppes.

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Questions fréquentes

Pour investir en bourse en tant que débutant, commencez par vous informer sur les principes de base des marchés financiers. Ouvrez un compte auprès d’un courtier en ligne fiable offrant des outils éducatifs. Diversifiez vos investissements en choisissant des actions, des ETF ou des fonds communs de placement pour répartir les risques.

 

Commencez avec des montants modestes et adoptez une stratégie d’investissement à long terme. Utilisez des simulateurs de bourse pour vous entraîner sans risques. Il est crucial de rester patient et discipliné, et de se tenir informé des tendances du marché pour prendre des décisions éclairées.

Investir en bourse peut être une bonne idée selon vos objectifs financiers, votre tolérance au risque et votre horizon d’investissement. La bourse offre un potentiel de rendement élevé à long terme, surpassant souvent d’autres types d’investissements. Cependant, elle comporte aussi des risques de volatilité et de pertes, surtout à court terme.

 

Diversifier votre portefeuille et adopter une stratégie à long terme peuvent atténuer ces risques. Avant de décider d’investir en bourse, il est essentiel de bien comprendre les marchés financiers, de rester informé et de consulter des conseillers financiers pour prendre des décisions éclairées.

Le montant minimum pour investir en bourse peut varier en fonction du courtier et du type d’investissement choisi. Certains courtiers en ligne permettent de commencer avec des montants aussi bas que 100 euros. Il est possible d’acheter des fractions d’actions ou d’investir dans des fonds communs de placement et des ETF, qui nécessitent souvent des investissements initiaux modestes.

 

Bien que commencer avec un petit montant soit possible, il est crucial de diversifier ses investissements pour minimiser les risques. Évaluer ses objectifs financiers et sa tolérance au risque est essentiel avant de déterminer combien investir en bourse.

Investir en bourse comporte plusieurs risques. La volatilité du marché peut entraîner des fluctuations importantes des prix des actions, pouvant mener à des pertes significatives, surtout à court terme. Les risques spécifiques aux entreprises incluent les mauvais résultats financiers, les scandales ou les changements de direction qui peuvent affecter négativement la valeur des actions.

 

Les risques économiques tels que les récessions et les crises financières peuvent également impacter l’ensemble du marché. Enfin, les risques liés aux taux d’intérêt peuvent influencer les coûts d’emprunt des entreprises et la demande des consommateurs. Il est essentiel de diversifier son portefeuille et de bien comprendre ces risques avant d’investir.

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