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Vous souhaitez investir en Bourse en toute liberté, sans contrainte de plafond ni de zone géographique ? Le compte-titres ordinaire (CTO) est fait pour vous ! Véritable couteau-suisse de l’investisseur particulier, ce compte d’instruments financiers permet d’accéder à un très large panel de titres sur l’ensemble des marchés mondiaux. Découvrez le fonctionnement du CTO, sa fiscalité et notre sélection des meilleures offres pour débuter en Bourse du bon pied.
Le CTO : un compte sans limites pour investir
Qu'est-ce qu'un compte-titres ordinaire ?
Le compte-titres ordinaire (CTO), aussi appelé compte d’instruments financiers (CIF), est une enveloppe qui permet d’acheter, de vendre et de conserver des titres financiers. Concrètement, un CTO se compose de deux compartiments :
Un compte espèces, qui enregistre vos versements en euros et les produits de vos placements (dividendes, coupons, plus-values…). C’est aussi sur ce compte que sont prélevés les frais liés à vos opérations ;
Un compte de titres, qui sert à loger les titres que vous achetez : actions, obligations, parts de fonds, trackers, etc. À chaque ligne de titres correspond un nombre de parts et une valeur actualisée en fonction du cours de Bourse.
Pour investir, vous devez d’abord alimenter votre compte espèces, par virement depuis votre compte courant. Puis, vous passez vos ordres de Bourse pour acheter les titres de votre choix, dans la limite du montant disponible. À l’inverse, quand vous vendez des titres, le produit de la vente est crédité sur votre compte espèces. Vous pouvez alors réinvestir cette somme ou la retirer à tout moment.
Schématiquement, voici comment fonctionne un compte-titres ordinaire :
Les avantages du CTO
Le principal atout du CTO est sa grande souplesse. Contrairement au PEA (plan d’épargne en actions), il n’est soumis à aucun plafond de versement. Vous pouvez alimenter votre compte titres à hauteur de la somme que vous voulez, quand vous voulez. Une fois le compte ouvert, plus aucun versement minimum n’est exigé. Et contrairement au PER (plan d’épargne retraite), l’argent ne reste pas bloqué jusqu’à votre retraite.
Autre avantage majeur : le CTO donne accès à un univers d’investissement quasi-illimité. Alors qu’avec un PEA, vous devez vous cantonner aux actions européennes, le CTO vous permet d’investir partout dans le monde, y compris aux États-Unis, en Asie ou dans les pays émergents. Fini les contraintes géographiques, vous avez accès à toutes les places boursières !
De même, le CTO offre un très large choix de titres et produits financiers. En plus des traditionnelles actions et obligations, vous pouvez investir dans :
Des OPC (organismes de placement collectif) : Sicav, FCP, SCPI, OPCI… ;
Des trackers (ETF) reproduisant la performance des grands indices boursiers ;
Des produits dérivés : options, warrants, certificats, turbos… ;
Des fonds à formule, des produits structurés…
Les conseils de investissement Faq
Le CTO permet de construire un portefeuille à la carte, en phase avec vos objectifs patrimoniaux et votre sensibilité au risque. Il permet d’être plus offensif ou défensif qu’avec une assurance-vie, même aussi complète que Linxea Spirit 2 ou Lucya Cardif.
Fonctionnement du CTO : l'essentiel à savoir
Quels types de titres peut-on loger dans un CTO ?
À quelques exceptions près, vous pouvez y loger quasiment tous les titres et produits financiers disponibles sur les marchés. La gamme d’investissement est l’un des gros points forts du CTO. Cela inclut notamment :
Les actions françaises et étrangères, cotées sur tous les grands marchés mondiaux : Euronext (Paris, Amsterdam, Bruxelles), NYSE (New York), Nasdaq, London Stock Exchange, Deutsche Börse (Francfort), Tokyo Stock Exchange, etc. Vous pouvez aussi investir dans des actions non cotées, émises par des PME-ETI par exemple ;
Les obligations d’État ou d’entreprises, qu’elles soient à taux fixe ou variable, sécurisées ou subordonnées. Un CTO peut tout à fait servir à constituer un portefeuille obligataire pour percevoir des coupons réguliers ;
Les OPC (organismes de placement collectif) : SICAV, FCP, FCPI, FCPR, OPCI, SCPI… Ces fonds, gérés par des professionnels, permettent d’accéder à des thématiques d’investissement ciblées : actions small caps, obligations high yield, immobilier, private equity…
Les trackers et ETF (fonds indiciels cotés) qui répliquent la performance des grands indices boursiers comme le CAC 40, le S&P 500 ou encore le Nasdaq 100. Une façon simple et peu coûteuse de s’exposer à un marché dans son ensemble.
Les produits dérivés : warrants, certificats, options, turbos… Des instruments spéculatifs qui permettent d’amplifier les variations de cours des actifs sous-jacents. À réserver aux investisseurs avertis !
Les fonds à formule et autres produits structurés, dont le rendement dépend de l’évolution d’un indice ou d’un panier d’actions.
Seuls quelques titres spécifiques sont exclus du CTO, comme les parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et d’organismes de placement collectif immobilier (OPCI) dédiés aux investisseurs professionnels, ou encore les FCPR (fonds communs de placement à risques) et FPCI (fonds professionnels de capital investissement) réservés aux investisseurs qualifiés.
Comment ouvrir un CTO ?
Ouvrir un CTO est à la portée de tous, à condition d’être majeur et de résider fiscalement en France. Un CTO peut être souscrit individuellement ou en couple (on parle alors de CTO joint). L’idéal est évidemment que chaque membre du foyer fiscal ait son propre CTO pour multiplier l’impact de la flat tax.
Si vous êtes déjà client d’une banque, vous pouvez souscrire votre CTO directement en agence ou par internet. Sinon, les banques en ligne et courtiers spécialisés proposent des ouvertures 100% digitales, en quelques clics seulement. La procédure est très simple :
Compléter le questionnaire d’évaluation, qui permet au teneur de CTO de vérifier l’adéquation de votre profil avec les produits financiers proposés. Vous devrez renseigner votre situation patrimoniale, votre expérience et vos connaissances boursières, vos objectifs et horizon de placement ;
Choisir la formule tarifaire et les options adaptées à votre profil d’investisseur ;
Envoyer les justificatifs requis, généralement une pièce d’identité en cours de validité, un justificatif de domicile de moins de 3 mois et un RIB. En cas d’ouverture en agence, vos conseillers bancaires se chargeront des formalités ;
Valider les conditions générales et la convention de compte, par signature électronique ou manuscrite ;
Effectuer le premier versement sur votre CTO, par chèque, carte bancaire ou virement.
Le tour est joué ! Comptez environ une semaine pour la finalisation du dossier et l’activation du compte. Une fois le CTO ouvert, vous recevrez vos codes de connexion qui vous permettront de passer vos premiers ordres de Bourse. Vos relevés de compte seront ensuite accessibles à tout moment, en ligne ou sur l’application mobile de votre teneur de compte.
Le mode de gestion
Enfin, dernier point à considérer : la façon dont vous souhaitez gérer votre CTO. On distingue trois grands modes de gestion :
La gestion libre : vous prenez vous-même vos décisions d’investissement et passez vos ordres de façon autonome. C’est le mode « par défaut », accessible à tous les détenteurs de CTO ;
La gestion conseillée : vous êtes accompagné par un conseiller qui vous aide à construire votre portefeuille et vous suggère des opportunités d’investissement. Mais c’est vous qui prenez les décisions finales. Ce mode est généralement réservé aux clients possédant un certain patrimoine financier ;
La gestion sous mandat : vous déléguez intégralement la gestion de votre CTO à un professionnel, qui prend les décisions d’achat/vente à votre place, dans le cadre d’un mandat précisant votre profil de risque et vos objectifs. Ce type de gestion s’adresse plutôt aux patrimoines conséquents
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Bien choisir son CTO : les meilleures offres actuelles
Panorama des acteurs et des offres
Qui dit CTO, dit courtier en Bourse. Mais attention, tous les courtiers en Bourse ne se valent pas en matière de compte-titres ! On peut distinguer trois grandes catégories d’acteurs :
Les banques traditionnelles (Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale, LCL, Banque Postale…) proposent des CTO « classiques », souvent chers et peu digitalisés. Leurs points forts : un large réseau d’agences et des conseillers pour vous épauler. Leurs points faibles : des tarifs élevés et des services en ligne limités.
Les banques en ligne (Boursorama, Fortuneo…) ont fait du CTO low-cost leur cheval de bataille. Avec elles, vous pouvez investir à moindres frais, grâce à des tarifs parmi les plus bas du marché. Le tout avec une expérience client 100% digitale et des outils de suivi performants.
Les courtiers en ligne (Bourse Direct, DEGIRO, Saxo Banque, Trade Republic, Bitpanda…) séduisent les investisseurs les plus actifs avec des CTO complets et flexibles. Au programme : un large choix de titres, des frais réduits et des plateformes de trading puissantes. Idéal si vous passez beaucoup d’ordres ou si vous voulez accéder aux marchés étrangers.
Tableau comparatif des meilleurs courtiers
Courtier | Mode de gestion | Univers d’investissement | Frais sur marchés EU | Frais sur marchés US | Dépôt minimum |
Trade Republic | Libre | Actions ETF Turbos & Warrants Cryptomonnaies | 1€ | 1€ | 0€ |
DEGIRO | Libre | Actions ETF Obligations OPCVM Turbos & Warrants Futures & Options | 1€ + 1€ | 1€ + 1€ | 0€ |
Bourse Direct | Libre / Conseillé | Actions ETF Obligations OPCVM Turbos & Warrants Futures & Options | 0,09% (0,99€ si moins de 500€) | 0,09% | 0€ |
Saxo Banque | Libre | Actions ETF Obligations OPCVM Turbos & Warrants Futures & Options | 0,08% (min 2€) | 0,08% (min 1$) | 2.000€ |
Yomoni | Piloté | ETF | 1,6% par an Pas d’accès | 1.000€ | |
XTB | Libre | Actions ETF CFD | 0€ | 0€ | 0€ |
Fortuneo Banque | Libre / Conseillé | Actions ETF OPCVM Turbos & Warrants | 0,35% | 0,20% (min 20€) + 30€ | 0€ |
BoursoBank | Libre / Conseillé | Actions ETF OPCVM Turbos & Warrants | 0,60% (1,99€ si moins de 500€) | 11,90$ | 0 € |
Quelques précisions sur ce tableau comparatif :
Trade Republic et DEGIRO sont les champions du low-cost, avec des frais très bas mais un univers d’investissement plus restreint (actions et ETF principalement). Idéal pour débuter avec un petit budget.
Bourse Direct propose une offre complète avec des tarifs dégressifs selon les montants. Son atout : la possibilité d’être conseillé par des experts en plus de la gestion libre. Un bon compromis.
Saxo Banque s’adresse plutôt aux investisseurs avertis avec sa plateforme professionnelle multi-produits. Les frais sont dans la moyenne haute mais l’offre est très large.
Yomoni est atypique avec ses mandats de gestion pilotée low-cost (robot-advisors). Une solution clé en main pour ceux qui veulent déléguer, mais la liberté de choix est limitée.
XTB se distingue par son offre de CFD, adaptée aux investisseurs actifs. Mais attention au risque élevé de ces produits dérivés avec effet de levier.
Fortuneo et BoursoBank jouent la carte du conseil en plus de la gestion libre, mais avec des frais supérieurs, surtout pour les petits ordres.
On voit donc que le choix du courtier dépend fortement du profil de l’investisseur : débutant ou confirmé, gestion libre ou assistée, préférence pour le low-cost ou le service…
Au-delà du prix, quels sont les autres critères de choix ?
Pour autant, ne vous focalisez pas uniquement sur les frais. D’autres critères sont à considérer pour choisir le CTO idéal :
L’ergonomie du site web et de l’application mobile : parce qu’une plateforme bien pensée, c’est un réel confort au quotidien pour consulter vos positions et passer vos ordres. Les acteurs 100% en ligne sont souvent les plus innovants sur ce terrain, avec par exemple des interfaces full web responsive chez Bourse Direct ou Fortuneo.
La qualité du service client : en cas de besoin, il est important de pouvoir joindre rapidement un conseiller compétent. Regardez les avis clients, les délais de réponse moyens (mails, téléphone, chat…) et la disponibilité du support (horaires d’ouverture).
Les aides à la décision : parce qu’investir en solo n’est pas toujours évident, pensez à vérifier les services proposés pour vous accompagner : formations, webinaires, outils de recherche et d’analyse… Sur ce terrain, les courtiers sont souvent les mieux outillés, avec par exemple plus de 2.000 analyses d’experts chez Saxo Banque.
Fiscalité du CTO
Comment sont taxés les gains dans un CTO ?
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2018, les dividendes, intérêts et plus-values tirés d’un CTO sont soumis par défaut au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé “flat tax”.
Son taux global est de 30%, décomposé comme suit :
12,8% au titre de l’impôt sur le revenu ;
17,2% au titre des prélèvements sociaux (9,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 7,5% de prélèvement de solidarité).
Ainsi, quels que soient vos revenus et la durée de détention des titres, vous êtes taxé au taux fixe de 30% sur vos gains.
Notez que vous avez aussi la possibilité d’opter, lors de votre déclaration d’impôts, pour l’imposition de vos revenus boursiers au barème progressif.
Cette option peut être intéressante si vous vous situez dans les tranches basses, notamment pour vos dividendes qui peuvent alors bénéficier d’un abattement de 40%.
Mais attention : l’option est globale et vaut pour l’ensemble de vos revenus de capitaux mobiliers. Un calcul au cas par cas s’impose !
Dividendes, coupons, plus-values : quelles différences d'imposition ?
Si le taux de prélèvement global est identique, le mode de taxation diffère légèrement selon le type de revenus générés dans le CTO :
Les dividendes d’actions françaises et étrangères sont soumis à un prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL) de 12,8% retenu à la source par l’établissement payeur. Celui-ci s’impute ensuite sur l’impôt dû au taux de 12,8%. Les prélèvements sociaux de 17,2% sont aussi retenus à la source ;
Les intérêts (coupons d’obligations, intérêts de comptes à terme…) suivent les mêmes règles que les dividendes ;
Pour les plus-values de cession, c’est un peu différent. Elles ne font l’objet d’aucun prélèvement à la source et doivent être déclarées au moment de l’imposition sur le revenu. L’impôt et les prélèvements sociaux sont alors dus au taux global de 30%, après prise en compte des éventuelles moins-values.
Exemple : Imaginons que vous avez perçu 1.000€ de dividendes de l’action TotalEnergies et réalisé 500€ de plus-value sur la vente d’actions Air Liquide.
→ Vos dividendes auront subi un PFNL de 128€ (12,8% x 1.000€) ;
→ Les 128€ de PFNL seront considérés comme un acompte sur votre impôt final ;
→ Vos dividendes nets seront donc de 872€ (1.000€ – 128€) ;
→ À cela s’ajoute votre plus-value de 500€
Cela vous fait un total de 1.372€ à déclarer au fisc. L’année suivante, au moment de remplir votre déclaration de revenus, vous indiquerez ces 1.372€ de gains financiers. Vous serez alors taxé comme suit :
Imposition forfaitaire de 12,8% sur 1.372€, soit 176€. Mais comme vous avez déjà payé 128€ de PFNL, il ne vous restera plus que 48€ à régler.
Prélèvements sociaux de 17,2% sur 1.372€, soit 236€. Là aussi, les 172€ déjà prélevés à la source sur vos dividendes viendront en déduction. Reste 64€ à payer.
Au final, vous aurez bien été taxé au taux global de 30%, mais en deux temps, via des prélèvements à la source et un solde à la déclaration. Un mécanisme qui peut sembler complexe, mais qui vise à étaler l’impôt dans le temps.
Précision importante : en cas de moins-value dans votre CTO, celle-ci n’est pas perdue ! Vous pouvez la reporter sur vos plus-values des dix années suivantes pour réduire la note.Concrètement, si vous réalisez 1.000€ de moins-value en année N et 1.500€ de plus-value en N+1, votre gain taxable en N+1 ne sera que de 500€ (1.500 – 1.000). De quoi lisser la fiscalité dans le temps.
Conclusion
Les courtiers en ligne comme DEGIRO, Trade Republic et Bourse Direct ont démocratisé l’accès aux marchés financiers. Aujourd’hui, quelques clics sur votre smartphone suffisent pour acheter vos premières actions et entrer dans la cour des grands. Le tout pour des frais dérisoires, qui n’obèrent pas votre performance future.
Alors si vous disposez d’une épargne dormante dont vous ne savez que faire, c’est le moment d’ouvrir un CTO ! Avec un peu de travail et de patience, vous serez surpris de la rapidité avec laquelle votre capital peut se mettre à travailler pour vous. 2024 sera-t-elle l’année de votre premier investissement en Bourse ? La balle est dans votre camp, mais rappelez-vous des 5 conseils suivants issus de notre guide complet sur l’épargne et placement :
Diversifiez, diversifiez, diversifiez ! C’est la règle d’or pour limiter les risques. Au lieu de miser toutes vos économies sur une seule valeur, répartissez vos investissements entre différents secteurs, zones géographiques et classes d’actifs. Vous limiterez ainsi la casse en cas de coup dur sur un titre.
Restez humble et patient. N’essayez pas de “timer” le marché en achetant au plus bas et en vendant au plus haut. Même les plus grands experts n’y arrivent pas ! Définissez plutôt une stratégie d’investissement en phase avec vos objectifs et votre horizon de placement. Et tenez-vous à cela, sans céder aux sirènes de la Bourse !
Investissez dans ce que vous comprenez. Avant d’acheter une action, prenez le temps d’étudier l’entreprise, son secteur et ses fondamentaux. Méfiez-vous des effets de mode et des « bons tuyaux » glanés à droite à gauche. Mieux vaut miser sur des sociétés dont vous maîtrisez les rouages plutôt que de suivre la tendance !
Gardez un œil sur votre portefeuille… sans pour autant passer votre vie devant les cours ! Une fois par trimestre, prenez le temps de faire un point sur vos positions. Vos objectifs sont-ils toujours d’actualité ? Les sociétés en portefeuille tiennent-elles leurs promesses ? N’hésitez pas à ajuster la voilure en fonction.
Misez sur le temps long. La Bourse n’est pas un sprint, mais un marathon ! Pour contrebalancer la volatilité des marchés, visez un horizon de placement d’au moins 5 ans, idéalement 8-10 ans. Et laissez vos plus-values se capitaliser sans céder à l’appel des sirènes ! La magie des intérêts composés fera le reste…
Réinventez votre futur financier !
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Questions fréquentes
La fiscalité d’un compte titre se compose de deux éléments principaux : l’imposition des plus-values et des dividendes. Les plus-values réalisées lors de la vente de titres sont soumises au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, qui inclut 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux.
Les dividendes perçus sont également soumis au PFU de 30%. Les investisseurs peuvent opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si cela leur est plus favorable. Contrairement au PEA-PME, les gains ne bénéficient pas d’exonération après cinq ans de détention
La principale différence entre un compte titre et un PEA réside dans leur fiscalité et leur flexibilité. Un compte titre offre une grande liberté d’investissement sans plafond de versement, permettant d’acheter une large variété de titres. Cependant, les gains sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% dès leur réalisation.
En revanche, le PEA bénéficie d’avantages fiscaux importants : après cinq ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais restent soumis aux prélèvements sociaux. Toutefois, les versements sont plafonnés à 150 000 euros pour le PEA classique et à 225 000 euros pour le PEA-PME
Les frais d’un compte titre peuvent varier selon l’établissement financier, mais incluent généralement plusieurs types de coûts. Les frais de courtage sont facturés à chaque achat ou vente de titres et peuvent être fixes ou proportionnels.
Les frais de garde s’appliquent pour la gestion et la conservation des titres. Certains établissements imposent des frais d’inactivité si aucune transaction n’est réalisée sur une période donnée. Enfin, des frais de gestion peuvent être prélevés pour les services de conseil en investissement. Comparer les offres des différents courtiers est essentiel pour minimiser ces coûts
Contrairement au PEA et au PEA-PME, un compte titre n’a pas de plafond de versement. Vous pouvez y investir des montants illimités, offrant ainsi une grande flexibilité pour diversifier votre portefeuille avec une large gamme de titres, y compris des actions, des obligations, des fonds d’investissement, et plus encore.
Cette absence de plafond permet aux investisseurs de gérer des portefeuilles de grande envergure sans restriction de montant. Cependant, il est important de noter que les gains réalisés sur un compte titre sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, incluant 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux.
Pour déclarer un compte titre aux impôts, vous devez remplir le formulaire 2042 C de la déclaration de revenus. Les plus-values réalisées doivent être reportées sur ce formulaire, et sont soumises au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, incluant 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux.
Les dividendes perçus doivent également être déclarés, avec la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si cela est plus avantageux. Enfin, les banques ou les courtiers fournissent un récapitulatif annuel des transactions et des revenus à joindre à votre déclaration
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