Ouvrir un PEA en ligne : fonctionnement et fiscalité en 2024

Par Vincent Gaspalon

Sommaire

📌 Des interrogations sur des termes spécifiques ? consultez notre GLOSSAIRE Epargne & Placement

Le plan d’épargne en actions (PEA) est un incontournable pour les investisseurs désireux de se constituer un capital sur le long terme. Cette enveloppe fiscale unique en son genre permet d’investir dans les actions d’entreprises européennes, tout en profitant d’une fiscalité ultra-favorable sur les plus-values et dividendes. Avec un plafond de versements de 150.000€ et une exonération d’impôt sur les gains au bout de 5 ans, le PEA surclasse les autres placements sur la durée. Décryptage de cet outil d’épargne hors norme, des principes de base aux techniques d’optimisation pointues.

Le PEA, une enveloppe fiscale avantageuse

homme ordinateur portable fiscalité pea

Principe du PEA et fonctionnement général

Créé en 1992, le PEA fonctionne comme une enveloppe fiscale qui abrite vos placements en actions. Concrètement, un PEA se compose de deux compartiments :

 

  • Un compte espèces, qui reçoit vos versements en numéraire (6000€ maximum lors de l’ouverture) et enregistre les produits de vos placements (dividendes, plus-values de cession). C’est aussi sur ce compte que sont prélevés les frais de courtage et les éventuels retraits.
  • Un compte de titres, qui détient les actions de sociétés européennes que vous achetez, ainsi que les parts de fonds éligibles au PEA (nous y reviendrons). À noter qu’il est impossible de transférer des titres déjà détenus vers le PEA, seuls les achats en numéraire sont autorisés.

 

➡️ Au global, vous pouvez effectuer jusqu’à 150.000€ de versements sur votre PEA tout au long de sa vie. Une fois ce plafond atteint, votre épargne peut continuer à grossir grâce aux plus-values et dividendes réinvestis, sans limites de montant.

 

Tant que vous ne faites pas de retrait, vos gains échappent chaque année à l’impôt. C’est l’avantage maître du PEA. En cas de retrait après 5 ans de détention, vos gains restent exonérés d’impôt, seuls les prélèvements sociaux de 17,2% sont dus. Avant 5 ans, vos gains sont soumis au PFU de 12,8% (ou sur option au barème progressif) + 17,2% de prélèvements sociaux.

Le potentiel de performance du PEA

un PEA est une enveloppe fiscale qui permet d’investir dans différentes classes d’actifs, comme des trackers, et non un investissement en soi. Cependant, ce qui importe, c’est la performance des actifs détenus dans le PEA, et la surperformance des actions, surtout après avantage fiscal, reste indiscutable.

 

En utilisant l’enveloppe du PEA, vous misez sur la croissance à long terme des entreprises. Malgré les crises et la volatilité qui font tanguer la Bourse, les actions restent la locomotive de la performance sur les 10-20 dernières années. Sur 10 ans (septembre 2014 – septembre 2024) :

 

👉  Exemple d’investissement sur le CAC40 dans un PEA

exemple rendement piloté yomoni pea fiscalité

exemple de rendement d’un PEA en gestion piloté chez Yomoni

Même si l’immobilier est souvent considéré comme une valeur refuge, il peut être moins performant que le PEA sur le long terme. Par exemple, la rente annuelle (loyers + plus-value) d’un appartement parisien atteint environ 4% selon une étude de Meilleurs Agents. C’est généralement inférieur à la performance moyenne d’un PEA diversifié, qui peut offrir des rendements plus élevés sans les contraintes de la gestion locative. De plus, l’avantage fiscal du PEA après plusieurs années d’investissement peut encore renforcer cette différence.

 

Pour en savoir davantage, consultez notre guide complet sur l’épargne et les placements.

Le PEA est-il toujours gagnant face aux autres placements ?

Attention cependant, le PEA n’a pas que des vertus. À court terme, ses performances peuvent être très volatiles. Un krach boursier comme celui de 2008 (-43% sur le CAC 40) ou la crise du Covid (-38% en mars 2020) peuvent sérieusement écorner votre capital.

 

Utiliser Le PEA est avant tout un placement de long terme, qui exige un horizon d’au moins 8-10 ans pour lisser les soubresauts du marché. Si vous avez besoin de votre argent avant (financement d’un achat immobilier, des études des enfants, rebondir après un licenciement…), le risque est de devoir vendre vos titres au plus mauvais moment et de subir une moins-value durable.

 

Voilà pourquoi il est crucial de bien comprendre dans quoi vous investissez avec un PEA. Derrière les actions se cachent de vraies entreprises avec leurs forces et faiblesses. Une action TotalEnergies ne réagira pas de la même façon qu’une action d’une biotech en cas de crise sanitaire ou de choc pétrolier. C’est votre connaissance des marchés et votre stratégie d’investissement (répartition sectorielle et géographique) qui feront la différence.

Vaut-il mieux attendre pour ouvrir un PEA quand la Bourse est basse ?

C’est une erreur classique de se focaliser sur le “market timing”, c’est-à-dire le moment idéal pour investir sur les marchés. En réalité, il est quasiment impossible de prévoir les points bas et les points hauts. Même les plus grands sociétés de gestion d’actifs se trompent régulièrement.

 

La meilleure approche est d’investir de façon progressive et régulière sur votre PEA, quelles que soient les conditions de marché. En épargnant par exemple 500€ par mois, vous allez mécaniquement acheter plus de titres quand la Bourse baisse et moins quand elle est au plus haut. C’est le principe des versements programmés, une technique simple, mais redoutable pour optimiser la performance de votre PEA sur la durée.

 

Si d’aventure un krach survient juste après votre ouverture de PEA, dites-vous que c’est une opportunité unique de vous constituer un portefeuille à prix cassés. La Bourse finit toujours par remonter. Depuis 2004 (soit 20 ans), le CAC 40 a connu 13 années de baisse sur 20, preuve que la tendance de fond reste haussière. Soyez patient, et votre PEA finira par porter ses fruits

La fiscalité du PEA pour optimiser son placement

bureau petite entreprise fiscalité pea

Les grands principes de la fiscalité du PEA

La fiscalité est le principal avantage du PEA par rapport aux autres enveloppes d’épargne. En résumé, tant que vous ne faites aucun retrait sur votre plan, vous ne payez aucun impôt sur vos plus-values et dividendes réalisés dans l’année. Tout se passe donc comme si vous réinvestissiez chaque année vos gains, nets d’impôts.

 

  • En cas de retrait avant 5 ans, vous mettez fin au régime de faveur du PEA. Vos gains sont alors taxés au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 12,8%, auquel s’ ajoutent 17,2% de prélèvements sociaux, soit une charge globale de 30%. Sur option, vous pouvez demander à être imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu, si cela s’avère plus avantageux (cas de faibles revenus).

 

  • Dès que votre PEA atteint 5 ans d’âge, chaque rachat réalisé est totalement exonéré d’impôt sur les gains. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2% sont retenus, selon des modalités de calcul spécifiques.
tableau fiscalité imposition PEA

Peut-on vraiment parler de “zéro impôt” après 5 ans ?

➡️ La réponse est à la fois Oui et Non. Si l’exonération d’impôt sur le revenu est bien totale, la prise en compte des prélèvements sociaux vient un peu noircir le tableau. Depuis 2018, ces derniers sont systématiquement retenus au taux en vigueur lors du retrait (17,2% aujourd’hui), même sur des plus-values anciennes.

 

Auparavant, un système de taux “historiques” permettait d’être taxé aux prélèvements sociaux en vigueur lors de la réalisation des gains (voir tableau ci-dessous). Ce qui limitait la note, sachant que les taux étaient plus faibles par le passé (0,5% en 1996, 12,3% en 2011…). Désormais, seuls les gains des PEA de plus de 5 ans au 31/12/2017 peuvent encore bénéficier de ce système de “taux historiques”.

 

Le tableau suivant détaille l’évolution des taux de prélèvements sociaux applicables selon la date de réalisation du gain :

graphique historique taux prélèvement sociaux fiscalité pea

Source : INSEE

On constate une forte augmentation au fil du temps, principalement due à la hausse de la CSG. Ainsi, pour un PEA ouvert entre 1996 et 2017, le montant des prélèvements sociaux à régler dépend de l’antériorité des gains. En définitive, plus le gain est ancien, moins il supporte de taxes !

Exemples concrets de calcul selon les situations

Illustrons l’impact fiscal d’un retrait partiel (rachat) sur un PEA avec deux cas concrets.

 

👉  Cas n°1 : retrait partiel de 10.000€ de plus-values après 3 ans de détention

  • Vos plus-values sont soumises au PFU (12,8%) et aux prélèvements sociaux (17,2%)
  • Le gain net de 10.000€ subit une ponction fiscale de : (12,8% x 10.000) + (17,2% x 10.000) = 3.000€
  • Il vous restera donc 7.000€ après impôts

 

👉  Cas n°2 : retrait partiel de 20.000€ de plus-values après 10 ans de détention

  • Vos plus-values sont totalement exonérées d’impôt, elles sont seulement soumises aux prélèvements sociaux de 17,2%
  • Le gain net de 20.000€ supporte donc une taxe de : 17,2% x 20.000 = 3.440€
  • Il vous restera 16.560€ après prélèvements sociaux

 

On mesure bien l’intérêt d’attendre au moins 5 ans après la création du plan avant d’effectuer un retrait, puisqu’on échappe alors totalement à l’impôt sur les plus-values !

Les pièges à éviter

Le principal piège du PEA est de croire que l’on peut retirer de l’argent sans conséquence avant 5 ans. En réalité, un retrait même minime (ne serait-ce qu’une reprise de 1€) entraîne la clôture / fermeture du plan et remet en cause son antériorité fiscale. Il faut donc être certain de pouvoir immobiliser les sommes investies pendant au minimum 5 ans pour profiter de l’exonération d’impôt.

 

Autre point de vigilance : ne pas dépasser le plafond des versements autorisés, qui est de 150.000€ (hors plus-values et dividendes réinvestis). Sous peine de voir votre PEA clôturé d’office pour seuil dépassé. Normalement, votre établissement bancaire limite les dépôts automatiquement.

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Ouvrir et gérer facilement son PEA

Les conditions pour ouvrir un PEA

➡️  La création d’un PEA est réservée aux contribuables majeurs ayant leur domicile fiscal en France. Un résident à l’étranger, même français, ne peut pas en souscrire un.

 

Le PEA a longtemps été limité à un seul plan par personne. Mais depuis 2014, il est possible de demander l’ouverture d’un second PEA dédié aux PME et ETI (appelé PEA-PME), en plus de son PEA “classique”. Au global, un même titulaire ne peut donc détenir plus de 2 PEA (PEA + PEA-PME).

 

➡️  Le plafond de versement tient compte de ce cumul. Il est de 225.000€ maximum au total, dont :

  • 150.000€ pour le PEA classique, et
  • 75.000€ pour le PEA-PME

 

Chose importante : ce plafond s’entend uniquement des versements. Une fois les 150.000€ atteints, votre PEA peut dépasser cette limite grâce aux plus-values et dividendes réinvestis, sans limite de montant.

 

Pour ouvrir votre PEA, rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre dans une banque, un courtier en ligne ou une société d’assurance (pour les rares PEA assurance) et de remplir le formulaire ad hoc. Vous pouvez aussi souscrire entièrement en ligne chez certains établissements. La démarche ne prend que quelques minutes.

Les supports d'investissements éligibles au PEA

Le PEA donne accès à un large panel de supports d’investissements, à condition qu’ils respectent les règles d’éligibilité (entreprise européenne, respect des ratios). On y trouve notamment :

 

  • Les actions de sociétés européennes cotées. Les actions américaines ou asiatiques en direct sont exclues. Mais il reste possible d’y accéder indirectement via des fonds ou trackers éligibles PEA (voir ci-dessous).
  • Les actions non cotées de sociétés européennes.
  • Les parts de SARL ou de sociétés en commandite simple européennes.
  • Les fonds investis en actions : OPCVM (Sicav, FCP), trackers ou ETF. Pour être éligibles, ils doivent respecter un ratio d’au moins 75% d’actions européennes dans leur actif.
  • Les parts de fonds d’investissement de proximité (FIP), fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et fonds entrepreneurial dans l’innovation (FEI), s’ils sont constitués à 75% au moins de PME-ETI européennes.

 

Point d’attention pour les détenteurs d’actions britanniques : depuis le Brexit, les titres UK ne sont plus éligibles au PEA (sauf mesure dérogatoire). Vous pouvez conserver ceux acquis avant le 31 décembre 2020, mais impossible d’en acheter de nouveaux.

support investissement éligible PEA fiscalité pea

 

Point d’attention pour les détenteurs d’actions britanniques : depuis le Brexit, les titres UK ne sont plus éligibles au PEA (sauf mesure dérogatoire). Vous pouvez conserver ceux acquis avant le 31 décembre 2020, mais impossible d’en acheter de nouveaux.

PEA et succession : les règles pour optimiser la transmission

homme statut bronze fiscalité PEA

Le traitement fiscal du PEA en cas de décès

Le décès du titulaire entraîne automatiquement la clôture de son PEA. D’un point de vue fiscal, les conséquences varient selon la date d’ouverture du plan et sa durée de détention :

 

  • Pour un PEA de moins de 5 ans au jour du décès, le gain net réalisé depuis l’ouverture est exonéré d’impôt sur le revenu, mais soumis aux prélèvements sociaux (17,2%) sur la part acquise à compter du 1ᵉʳ janvier 2018. La fraction des gains acquise avant 2018 est taxée aux prélèvements sociaux aux taux historiques.
  • Pour un PEA de plus de 5 ans, le gain net est totalement exonéré d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sont dus, au taux historique applicable selon la date de réalisation des gains (voir tableau partie II).

 

👉  Exemple : pour un PEA de 12 ans transmis en décembre 2023 avec un gain de 100.000€, dont 40.000€ acquis avant 2018 et 60.000€ après, les héritiers paieront :

  • Prélèvements sociaux sur les gains avant 2018 : 40.000 x 15,5% = 6.200€
  • Prélèvements sociaux sur les gains après 2018 : 60.000 x 17,2% = 10.320€
  • Imposition totale : 16.520€, soit un taux global de 16,52%

 

Sans oublier les éventuels droits de succession, calculés selon le lien de parenté avec l’héritier et le montant de la part nette taxable.

Le sort des titres du PEA lors de la succession

Au décès, les titres du PEA sont transférés sur un compte-titres successoral au nom des héritiers, dans les mêmes proportions que celles prévues par la dévolution successorale. Charge ensuite à eux de décider s’ils souhaitent conserver les titres en l’état, ou procéder à leur mise en vente totale ou partielle.

 

À noter : il n’est pas possible de réintégrer directement les titres hérités dans son propre PEA. De même, le transfert du PEA vers le conjoint survivant n’est plus possible depuis 2011, sauf si les époux étaient co-titulaires du plan (cas très rare en pratique).

 

Une fois logés dans un compte-titres ordinaire, les titres hérités suivent les règles de taxation de droit commun en cas de cession. D’où l’intérêt de prendre attache avec un avocat fiscaliste pour bien comprendre les tenants et aboutissants successoraux du PEA.

Optimiser la transmission de son PEA

➡️  Pour limiter l’impact fiscal lors de la transmission de son PEA, il existe une solution : on mise sur une donation de son vivant, plutôt que d’attendre le décès.

 

👉 Exemple :Un père détient un PEA avec un investissement de 250.000 €, dont 100.000 € de profit total généré au fil des années. S’il donne 131.865 € de titres à son fils (en cumulant l’abattement légal de 100.000 € plus l’abattement spécifique de 31.865 €), ce dernier peut les loger dans son PEA pour continuer à les faire fructifier, tout en échappant aux droits de donation.

 

Au décès du père, les titres donnés s’ajoutent à la succession, après un abattement fiscal variant de 15% à 30%. Soit un montant imposable potentiellement inférieur à la valeur initiale des titres donnés.

 

Attention : en cas de donation d’un PEA de moins de 5 ans, l’exonération d’impôt tombe. Les plus-values sont imposées au PFU de 12,8%. Même chose pour le donataire qui reçoit les titres.

 

En résumé, la donation de son vivant permet de conjuguer allégement fiscal et anticipation patrimoniale. Dans l’idéal, elle doit intervenir après les 5 ans du PEA pour bénéficier de tous ses atouts. Ces atouts, justement, sont multiples :

  • La donation permet de purger les plus-values latentes en franchise d’impôt, si le PEA a plus de 5 ans. Seuls les prélèvements sociaux sont dus.
  • Le donataire peut ensuite réinvestir les titres dans son propre PEA, et ainsi remettre le compteur fiscal à zéro pour une nouvelle période de 5 ans.
  • Les droits de donation sont souvent plus faibles que les droits de succession. Chaque parent peut donner jusqu’à 100.000 € tous les 15 ans à chaque enfant en exonération de droits, en plus de l’abattement spécifique de 31.865 €
  • Au décès, les sommes données sont rapportées virtuellement à la succession pour calculer les droits (c’est la règle du rapport fiscal). Mais avec un abattement de 15% à 30% en fonction de l’antériorité de la donation.

Conclusion

Nous voici rendus à la fin de ce dossier sur le PEA, son fonctionnement et sa fiscalité. Il est désormais clair que le PEA est un placement particulièrement adapté pour les 20-45 ans ayant un horizon d’investissement long. Avec son potentiel de rendement élevé et sa fiscalité unique, il permet de conjuguer performance, disponibilité et optimisation fiscale.

 

Bien sûr, un investissement dans le cadre du PEA n’est pas sans risque. Investir en actions, c’est accepter de subir les aléas boursiers à court terme. R avec du temps devant soi, on finit toujours par lisser les performances. D’où l’intérêt d’ouvrir son PEA le plus tôt possible, quitte à ne verser que 150€ au départ.

 

Évidemment, votre budget épargne n’a pas vocation à finir intégralement sur un PEA. Il faut d’abord penser à votre épargne de précaution en l’étoffant sur un Livret A, une assurance-vie, et éventuellement votre PER (épargne retraite) si vous êtes à l’aise fiscalement.

 

Mais dès que vous avez un peu de grain à moudre, et au minimum 5 ans devant vous, le PEA est la solution idéale pour faire fructifier votre argent. Avec une imposition zéro sur les plus-values et dividendes au bout de 5 ans, c’est l’enveloppe fiscale la plus attractive du marché !

 

N’hésitez pas à vous faire accompagner au départ pour choisir les bons supports. Chez InvestissementFAQ, c’est notre métier. Ensemble, nous pourrons définir une stratégie d’investissement adaptée à votre horizon et votre appétence au risque (actions, fonds, trackers…).

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Questions fréquentes

Les avantages fiscaux du PEA (Plan d’Épargne en Actions) sont nombreux. Les gains (dividendes et plus-values) réalisés sur le PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu après cinq ans de détention, bien qu’ils restent soumis aux prélèvements sociaux de 17,2%​.

 

Les versements sont plafonnés à 150 000 € pour un PEA classique. Les avantages fiscaux s’étendent également à la possibilité de réinvestir les gains dans le plan sans déclencher d’imposition. Enfin, après cinq ans, les retraits partiels sont possibles sans entraîner la clôture du plan, offrant une grande flexibilité fiscale​

Investir dans un PEA présente plusieurs risques. Les principaux risques sont la volatilité du marché boursier, entraînant des fluctuations de la valeur des investissements. Les actions peuvent voir leur valeur chuter rapidement en cas de crise économique ou de mauvaise performance de l’entreprise.

 

La diversification est essentielle pour atténuer ce risque​. Les frais de gestion et de transaction peuvent également réduire les gains​. De plus, un PEA nécessite un engagement à long terme pour bénéficier des avantages fiscaux, ce qui peut limiter la liquidité de vos investissements à court terme​

Les conditions de retrait et de clôture du PEA (Plan d’Épargne en Actions) sont effectivement strictes. Tout retrait avant cinq ans entraîne automatiquement la clôture du plan et la perte des avantages fiscaux. Les gains sont alors imposés au taux forfaitaire de 12,8%, plus les prélèvements sociaux de 17,2%​.

 

Après cinq ans, les retraits sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais restent soumis aux prélèvements sociaux de 17,2%. Le PEA peut continuer à fonctionner après cette période, permettant de nouveaux versements et retraits partiels sans entraîner la clôture du plan. En cas de décès du titulaire ou de transfert de résidence fiscale à l’étranger, le PEA est également clôturé.

Les types de titres éligibles au PEA incluent principalement les actions de sociétés cotées et non cotées ayant leur siège social dans l’Union Européenne ou l’Espace Économique Européen. Les certificats d’investissement, les parts de SARL, et les titres de capital de sociétés coopératives sont également éligibles​.

 

Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) tels que les SICAV et FCP investis à au moins 75% en actions éligibles sont admissibles​. De plus, les titres d’OPCVM européens et les fonds d’investissement alternatifs (FIA) respectant les mêmes critères peuvent être inclus dans un PEA

Non, il n’est pas possible d’ouvrir un PEA pour un enfant mineur. Le Plan d’Épargne en Actions est réservé aux majeurs résidents fiscaux français. Les mineurs peuvent bénéficier d’autres types de comptes d’épargne, comme le Livret A ou le Livret Jeune, qui sont plus adaptés à leur situation.

 

Pour investir en actions au nom d’un enfant, les parents peuvent utiliser un compte-titres ordinaire ouvert à leur nom et en gérer les fonds jusqu’à la majorité de l’enfant. Le PEA reste un produit destiné aux adultes souhaitant bénéficier d’avantages fiscaux sur leurs investissements en actions

La fiscalité des dividendes dans un PEA est avantageuse. Les dividendes perçus sont exonérés d’impôt sur le revenu, tant qu’ils restent dans le plan. Cependant, ils sont soumis aux prélèvements sociaux de 17,2% lors de leur encaissement.

 

Si vous effectuez un retrait avant cinq ans, le PEA est clôturé et les gains, y compris les dividendes, sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Après cinq ans, seuls les prélèvements sociaux s’appliquent aux retraits, les dividendes et plus-values étant exonérés d’impôt sur le revenu. Le PEA permet ainsi une optimisation fiscale sur les revenus des investissements en actions​

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