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Le pacte mondial sollicité aux entreprises de classifier leurs opérations et leurs stratégies sur les dix principes universels en liaison avec les droits de l’homme, l’environnement, le travail, la lutte contre la corruption, et ainsi prendre les mesures nécessaires pour faire évoluer les objectifs sociétaux ainsi que la mise en œuvre des ODD. Découvrez ce qu’il faut savoir sur le pacte mondial.
Qu'est-ce que les 10 principes du Pacte mondial ?
Le pacte mondial des Nations Unies vise en la mobilisation du secteur privé, autour des 10 principes, afin de répondre à l’agenda du développement, et ainsi concevoir une plateforme où le secteur privé peut apporter des contributions significatives au gouvernement ou aux agendas de développement nationaux dans leur ensemble.
Aussi, ce pacte mondial a pour rôle de sensibiliser les entreprises à travers les secteurs, de mobiliser les entreprises à l’intérieur d’un pays, notamment sur des questions et réponses pertinentes. Le plus important est aussi de contrôler l’impact du collectif.
Les dix principes du Pacte mondial sont fondés sur les conventions et les déclarations fondamentales des Nations Unies. En effet, ils sont reconnus et attestés dans différentes résolutions intergouvernementales ainsi que des documents finaux, notamment les résolutions de l’Assemblée générale.
Le dirigeant d’une entreprise doit s’engager publiquement auprès du Secrétaire général s’il veut prendre part au Pacte mondial. Le dirigeant doit s’engager à ce que son entreprise suive une démarche responsable, digérée et basée sur des principes afin d’atteindre les objectifs de développement fixés par les Nations Unies.
#1 : Droits de l’homme et Pacte mondial
Le Pacte mondial des Nations Unies sollicité ses membres à pousser et estimer les droits de l’homme dans leur sphère d’influence. Le fait de respecter les droits de l’homme se traduit par de la vigilance pour déterminer les impacts négatifs potentiels directs ou indirects de l’organisation pour les rectifier.
Outre le simple respect des droits de l’homme, les organisations sont aussi incitées à prendre des dispositions concrètes et volontaires afin de soutenir et inciter la considération des droits de l’homme tout en contribuant de manière positive par :
- Leur cœur de métier,
- Les investissements sociaux stratégiques,
- Les politiques de mécénat,
- Les engagements politiques publics,
- Les partenariats et autres actions collectives.
Par ailleurs, ces dispositions pour respecter les droits de l’homme devraient être un supplément et non un substitut à l’action de l’entreprise.
#2 : Éviter la complicité dans les violations des droits humains
La complicité signifie une implication directe ou indirecte dans le manquement aux droits de l’homme commis par une autre société, individu, groupe, gouvernement ou autre.
Le fait de respecter les droits de l’homme inclut de ne pas se rendre complices. Le risque d’une déclaration de complicité est minime si une entreprise fait office à une diligence raisonnable, particulièrement au sein de sa chaîne de valeur.
#3 : Liberté d’association et négociation collective
La liberté d’association se traduit par le respect du droit de tous les employeurs et de tous les travailleurs à constituer ouvertement et consciemment et à rejoindre des groupes pour la désignation et la défense de leurs intérêts professionnels. Les travailleurs et les employeurs peuvent mettre en place, ressaisir et réaliser leurs propres organisations sans intervention de l’État ou toute autre entité.
Pour pouvoir prendre une décision libre, les travailleurs doivent être dans un climat exempt de toute violence, de pressions, de crainte et de menaces. D’ailleurs, la liberté d’association veut aussi insinuer la possibilité pour les employeurs, les syndicats ainsi que les autres représentants des travailleurs d’échanger librement des questions au travail pour trouver des accords acceptables mutuellement.
#4 : Éliminer toutes formes de travail forcé
Le travail forcé est une violation des droits fondamentaux de l’homme. De même, il saisit aussi les sociétés de la possibilité de développer des compétences et des ressources humaines, et de cultiver les enfants pour les marchés du travail de demain. Les conséquences du travail forcé seront ressenties par les enfants, mais également par la société et l’économie en général. En prévenant le bon développement des ressources humaines, le travail forcé réduit le niveau de productivité et favorise des investissements moins sûrs et une croissance économique plus lente.
Les organisations se doivent de définir si le travail forcé est une problématique dans leur secteur d’activité ainsi que pour leurs opérations. Il est indispensable de souligner que, même si tous les cas les plus médiatisés sont restitués comme se produisant dans les pays en développement, le travail forcé est bien présent dans les pays développés. En d’autres termes, il s’agit d’un problème mondial.
#5 : Abolition du travail des enfants
Faire travailler les enfants est une forme d’exploitation. C’est un manquement au droit de l’homme reconnu et défini par les instruments internationaux. La communauté internationale et tous les gouvernements ont exterminé le travail des enfants. Ce dernier est un travail qui nuit au développement physique, social, mental, psychologique et spirituel de l’enfant. Il le prive de son enfance, et porte atteinte à sa dignité. En outre, l’enfant concerné est aussi privé de toute éducation, et est généralement loin de sa famille.
Par ailleurs, tout enfant ne suivant pas l’enseignement fondamental va rester analphabète, ne jamais acquérir de compétences afin d’exercer un emploi et de participer au développement d’une société économique moderne.
Les organisations se doivent de définir si le travail forcé est une problématique dans leur secteur d’activité ainsi que pour leurs opérations. Il est indispensable de souligner que, même si tous les cas les plus médiatisés sont restitués comme se produisant dans les pays en développement, le travail forcé est bien présent dans les pays développés. En d’autres termes, il s’agit d’un problème mondial.
#6 : Éliminer la discrimination en emploi
La discrimination se traduit par un mal traitement des gens à cause de ses caractéristiques non liées à leur mérite ou aux compétences inhérentes à l’emploi. La discrimination favorise des tensions sociales pouvant impacter l’environnement commercial au sein de l’entreprise et dans la société. La blessure et le ressentiment provoqués par la discrimination vont impacter les performances des individus ainsi que des équipes au sein de l’entreprise.
D’ailleurs, il faut noter que la diversité et l’inclusion sur le lieu de travail peuvent avoir de résultats positifs pour les entreprises, les individus ainsi que les sociétés. Elles peuvent optimiser la productivité, être une source d’innovation, favoriser une meilleure gestion des risques, parfaire la satisfaction des clients et des partenaires commerciaux.
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#7 : Précaution face aux enjeux environnementaux
Ce principe insinue la mise en application systématique d’une évaluation, administration et communication des risques. Quand il y a un soupçon raisonnable de préjudice, les décideurs doivent prendre une précaution et tenir compte du degré d’incertitude résultant de l’évaluation scientifique. La clé de l’approche de précaution est plutôt une idée de prévention que de remédiation. En d’autres mots, il est plus bénéfique de prendre des mesures précoces afin d’éviter les dommages environnementaux.
En tant qu’entreprises, vous avez la possibilité de soutenir une approche de précaution en discutant les risques potentiels pour le consommateur et en apportant des informations complètes sur les risques au consommateur et au public. Dans le cadre de l’application de cette approche, les entreprises peuvent prendre les mesures suivantes :
- Mettre en place un code de conduite ou de pratique pour ses activités et ses produits confirmant l’engagement à prendre soin de la santé et de l’environnement.
- Mettre en application une directive d’entreprise sur l’approche dans toute l’entreprise.
- Créer un comité de direction ou un groupe de pilotage pour superviser l’application de la précaution dans l’entreprise, particulièrement la gestion des risques dans les domaines sensibles.
- Mettre en place une communication bidirectionnelle avec les parties prenantes, de manière précoce, transparente et proactive pour garantir une communication efficace des informations sur les doutes et les risques potentiels.
- Supporter la recherche scientifique, notamment la recherche indépendante et publique, sur les questions connexes, et étudier avec les institutions nationales et internationales concernées.
- Contribuer aux efforts de collaboration de toute l’industrie pour partager les connaissances et traiter la question de la précaution.
#8 : Initiatives pour la responsabilité environnementale
La Déclaration de Rio énonce que les entreprises doivent s’assurer à ce que les activités au sein de leurs propres sociétés ne provoquent pas de dommages à l’environnement. En effet, les entreprises doivent veiller à ce que leurs activités n’impactent l’environnement des communautés locales.
D’ailleurs, le défi pour les entreprises vise en l’élaboration d’une stratégie écologiquement responsable leur permettant de rester en tête du peloton et de maintenir une position avantageuse sur le marché. Pour promouvoir la responsabilité environnementale, nombreuses sont les mesures à prendre :
- Déterminer la vision, les politiques ainsi que les stratégies de l’entreprise afin d’inclure le développement durable, qui est la prospérité économique, la qualité de l’environnement et équité sociale.
- Fixer des objectifs et des indicateurs de durabilité.
- Mettre en place un programme de production et de consommation durables avec des objectifs de performance explicites pour amener l’organisation au-delà de la conformité à long terme.
- Collaborer avec les concepteurs de produits et les fournisseurs pour optimiser les performances environnementales et étaler la responsabilité tout au long de la chaîne de valeur.
- Choisir des chartes, des codes de conduite ainsi que des pratiques volontaires en interne et dans le cadre d’initiatives sectorielles et internationales afin d’atteindre des performances environnementales responsables.
- Mesurer, accompagner et communiquer les progrès réalisés dans l’intégration des principes de durabilité dans les pratiques commerciales, en mettant en place des rapports sur les normes d’exploitation mondiales.
#9 : Technologies respectueuses de l’environnement
Les technologies respectueuses de l’environnement se doivent de défendre l’environnement, d’être moins corruptrices, d’utiliser les ressources durablement, de transformer et traiter leurs déchets.
Au niveau de l’usine, l’amélioration de la technologie peut se faire en changeant le processus ou la technique de fabrication, remplaçant les matières premières, la fabrication ou les constituants du produit ou en recyclant les matériaux sur place. Quelques approches stratégiques peuvent être appliquées :
- Mettre en œuvre une politique d’entreprise ou d’une entreprise individuelle sur l’emploi de technologies respectueuses de l’environnement.
- Mettre à la portée des parties prenantes des informations montrant les performances environnementales ainsi que les points forts de l’utilisation de ces technologies.
- Rediriger la recherche et le développement vers la conception pour la durabilité.
- Se baser sur l’analyse du cycle de vie (ACV) dans le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits.
- Opter pour l’évaluation des technologies environnementales.
- Vérifier les critères d’investissement ainsi que la politique d’approvisionnement des fournisseurs et des entrepreneurs pour garantir que les appels d’offres relatent des critères environnementaux minimums.
- Collaborer avec les partenaires industriels pour fournir les meilleures technologies disponibles.
#10 : Lutter contre la corruption sous toutes ses formes
Le dernier principe du Pacte mondial des Nations Unies vise en la lutte contre la corruption. En effet, ce dixième principe engage les participants à combattre la corruption, l’extorsion ainsi que d’autres formes de corruption. Il les engage aussi à développer de manière proactive des politiques et des programmes concrets pour la lutte contre la corruption en interne et au sein de leurs chaînes d’approvisionnement. Les entreprises sont aussi mises à l’épreuve de collaborer collectivement et de rejoindre la société civile, les agences des Nations Unies et les gouvernements pour atteindre une économie mondiale plus transparente. En d’autres termes, il faut savoir que la corruption met principalement en danger la réputation d’une entreprise et augmente même les risques juridiques, financiers.
Pour ce faire, le Pacte mondial des Nations unies propose à ses membres de prendre en charge les trois éléments ci-après pour combattre la corruption et mettre en application le dixième principe :
- Piloter des politiques et des programmes de lutte contre la corruption dans leurs organisations et leurs activités commerciales.
- Faire un bilan sur la lutte contre la corruption dans la communication annuelle sur les progrès et faire un partage des expériences et des meilleures pratiques en exposant des exemples et des cas concrets.
- S’unir à ses pairs du même secteur ainsi que des autres parties prenantes pour optimiser les efforts de lutte contre la corruption, standardiser les règles du jeu et former une concurrence équitable pour tous.
Vous pouvez également décider de vous engager auprès de l’initiative des nations unies. Pour cela je vous laisse le lien du pacte mondial avec les détails pour les rejoindre.
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Questions fréquentes
Le Pacte mondial fonctionne comme une initiative volontaire lancée par les Nations Unies pour encourager les entreprises à adopter des politiques durables et socialement responsables.
Les entreprises participantes s’engagent à aligner leurs opérations et stratégies sur dix principes universels relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail, à l’environnement, et à la lutte contre la corruption. Elles doivent également soumettre un rapport annuel sur leurs progrès, appelé Communication sur le Progrès (CoP), qui est examiné par le Pacte mondial pour assurer la transparence et la responsabilité
Pour adhérer au Pacte mondial, une entreprise doit suivre ces étapes :
- Engagement : Le PDG signe une lettre d’engagement adressée au Secrétaire général des Nations Unies.
- Inscription en ligne : Remplir le formulaire d’adhésion disponible sur le site du Pacte mondial.
- Soumission de documents : Fournir des informations sur l’entreprise et ses initiatives de responsabilité sociale.
- Communication sur le Progrès (CoP) : Publier annuellement un rapport sur les progrès réalisés en matière de respect des dix principes du Pacte mondial.
Ces étapes garantissent une participation active et transparente à l’initiative.
Adhérer au Pacte mondial présente plusieurs avantages. Cela renforce la réputation et la crédibilité de l’entreprise en démontrant son engagement envers des pratiques durables et socialement responsables.
L’adhésion permet de rejoindre un réseau mondial de leaders en responsabilité sociale et en durabilité, favorisant les partenariats et les échanges de bonnes pratiques. De plus, elle aide à attirer et à fidéliser des clients et employés qui valorisent l’éthique et la durabilité, tout en contribuant à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD)
Le Pacte mondial des Nations Unies aborde quatre domaines principaux :
- Droits de l’homme : Promouvoir et respecter la protection des droits de l’homme.
- Normes du travail : Encourager le respect des droits des travailleurs, y compris l’élimination du travail forcé et du travail des enfants.
- Environnement : Soutenir des initiatives environnementales responsables.
- Lutte contre la corruption : Agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion et les pots-de-vin.
Ces domaines visent à encourager les entreprises à adopter des pratiques durables et éthiques.
L’outil d’auto-évaluation du Pacte mondial est un instrument conçu pour aider les entreprises à évaluer et à améliorer leurs pratiques en matière de durabilité et de responsabilité sociale.
Cet outil permet aux entreprises de mesurer leur alignement avec les dix principes du Pacte mondial dans les domaines des droits de l’homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption. Il fournit des recommandations personnalisées pour renforcer les pratiques responsables et favoriser la transparence
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