Investir dans le private equity en 2024

Par Vincent Gaspalon

Sommaire

Le private equity, ou capital-investissement en français, désigne l’investissement au capital de sociétés non cotées en bourse. Autrement dit, il s’agit d’acheter des parts (actions) d’entreprises privées, dans le but de réaliser une plus-value au moment de la revente. Mais cet espoir de surperformance a une contrepartie : le risque. Le non coté est par nature plus risqué et moins liquide qu’acheter des actions en bourse. Il faut accepter de bloquer son argent pendant 5 à 10 ans, sans garantie de capital. Cela en vaut-il la peine ? Et comment faire lorsqu’on est simple particulier ? Voici notre guide complet.

Pourquoi investir dans le private equity en 2024 ?

Les fondamentaux du private equity

Lorsqu’on parle de “sociétés non cotées en bourse”, en réalité, ces sociétés peuvent être à différents stades de maturité :

 

  • Des startups en phase d’amorçage (on parle alors de capital-risque) : un fonds de capital-risque investit 1 M € pour 20 % du capital d’une jeune pousse de la tech, aux côtés des fondateurs.
  • Des PME en phase de croissance (capital-développement) : un fonds de growth equity rachète 30 % d’une PME industrielle familiale pour financer son développement international.
  • Des entreprises matures en phase de transmission (capital transmission, LBO, pour Leveraged Buy-Out) : un fonds de LBO s’endette pour acquérir 100 % d’une ETI rentable, dans le but de la restructurer et de la revendre.

 

L’objectif du private equity est d’accompagner ces entreprises dans leur développement, en leur apportant des fonds propres mais aussi une expertise stratégique et opérationnelle. Les investisseurs en PE sont donc des partenaires actifs, qui siègent souvent au conseil d’administration et participent aux décisions clés.

graphique fonctionnement cycle private equity

Investir en direct ou via des fonds ?

L’intérêt du private equity pour les investisseurs est triple : diversifier son patrimoine sur des actifs decorrelés des marchés financiers, soutenir l’économie réelle en finançant directement les entreprises, et viser des performances potentiellement très élevées (TRI cible de 15 à 20 %). Mais cet espoir de surperformance a une contrepartie : le risque et le blocage de l’argent pendant 5 à 10 ans, sans garantie de récupérer sa mise initiale.

 

C’est pourquoi la plupart des investisseurs particuliers passent par des fonds de private equity pour accéder à cette classe d’actifs. En souscrivant des parts de fonds plutôt qu’en investissant en direct au capital des entreprises, on mutualise les risques et on délègue la sélection et le suivi des participations à des équipes de gestion spécialisées.

 

Les avantages de l’investissement indirect via des fonds sont multiples pour un particulier :

  1. C’est plus accessible. Les tickets d’entrée dans les fonds sont plus faibles (quelques milliers d’euros) que l’investissement direct (plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros par opération).
  2. C’est plus simple. On n’a pas à gérer soi-même la relation avec les dirigeants, la négociation des pactes d’actionnaires, le suivi des reportings financiers. Tout est délégué au gérant du fonds.
  3. C’est plus diversifié. En souscrivant un fonds, on accède à un portefeuille de 10, 20, 30 sociétés ou plus, là où un investissement direct serait concentré sur une seule ligne. On réduit ainsi le risque spécifique.
  4. C’est plus liquide. La plupart des fonds proposent des fenêtres de liquidité trimestrielles ou semestrielles, là où revendre des parts de sociétés non cotées prend des mois ou des années.
  5. C’est plus sécurisant d’un point de vue réglementaire. Les fonds sont agréés par l’AMF et suivis par des dépositaires, avec des contraintes de reporting et d’information des investisseurs.
graphique investissement direct indirect private equity

Top 3 des stratégies pour investir en private equity

Compte tenu de ces contraintes, voici notre top 3 des meilleures stratégies pour un particulier français souhaitant investir en Private Equity aujourd’hui :

 

  1. Loger des fonds de Private Equity au sein d’une assurance-vie haut de gamme
  2. Investir dans un contrat piloté contenant une poche de private equity
  3. Investir en direct dans les meilleurs fonds de private equity

 

Vous souhaitez en savoir davantage ? InvestissementFAQ a décrypté en détail chacune de ces stratégies, chiffres et mécanismes à l’appui 👇

Stratégie 1 : Loger des fonds de private equity au sein de son assurance-vie

image 3d pomme graphique private equity

Commençons avec la voie d’accès la plus pertinente pour la plupart des investisseurs particuliers : les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques). Ce sont des fonds d’investissement spécialisés qui collectent de l’argent auprès d’investisseurs, pour l’investir dans des entreprises non cotées en bourse.

 

Ces FCPR investissent directement dans un portefeuille d’entreprises non cotées, généralement entre 10 et 30 sociétés. Ils prennent des participations dans ces entreprises, les accompagnent dans leur développement, puis cherchent à revendre ces participations avec une plus-value après 5 à 10 ans.

 

Ces FCPR ont été spécialement conçus ou adaptés pour être éligibles comme unités de compte dans les contrats d’assurance-vie. Cela implique notamment une structure qui permet une valorisation régulière et une certaine liquidité, contrairement aux fonds de private equity traditionnels. Ils sont gérés par des sociétés de gestion professionnelles comme Ardian, Apax, ou Eurazeo. En échange, les frais de gestion annuels vont de 1,10% à 3,55%.

Par où commencer en 2024 ?

➡️  Ouvrir une assurance-vie digitale sans frais d’entrée comme Linxea Spirit 2, Linxea Avenir 2 ou Placement-direct Vie. Par exemple, au moment de ces lignes, la gamme de supports du contrat Linxea Spirit 2 compte 12 fonds FCPR, listés ici.

 

➡️  Verser au minimum 5k€, idéalement 10k€ ou plus. Cela permettra de respecter les tickets minimums des fonds (souvent 1000€) tout en diversifiant sur plusieurs supports. En dessous, l’investissement serait trop concentré.

 

➡️  Dans le moteur de recherche, filtrer les unités de compte par “FCPR”. Tous les contrats ne disposent pas de fonds PE dans leur gamme. Ce filtre permet d’aller droit au but. Si aucun fonds n’est affiché, il faudra demander au service client.

 

➡️  Étudier attentivement les reportings des fonds disponibles (Ardian, Apax, Idinvest, Inter Invest…). Ces documents donnent de précieuses informations sur les sociétés en portefeuille, les investissements/désinvestissements récents, les performances…

Exemple de portefeuille

Voici ce que pourrait donner un portefeuille private equity équilibré pour un épargnant motivé en 2024 :

 

  • Assurance-vie de 100 k € dont 15 k € (15%) alloués au private equity
  • 5 fonds avec 3000 € placé sur chacun :
    • Ardian Expansion III (capital-développement)
    • Idinvest Private Value Europe III (LBO mid-caps)
    • Swen Impact Fund for Transition (impact climatique)
    • Tikehau Impact Lending (dette privée)
    • Infravia European Fund IV (infrastructures)
  • Objectif de TRI net : 8-10 %
  • Horizon de détention : 10 ans
graphique camembert private equity équilibré

Quels sont les prérequis ?

👉 Avoir un horizon d’investissement d’au moins 8-10 ans. Il faut être certain de ne pas avoir besoin de récupérer son capital avant cette échéance, ce qui implique d’avoir suffisamment d’autres économies disponibles.

 

👉 Accepter une liquidité réduite pendant cette période. Techniquement, la plupart des contrats permettent de revendre ses parts avec une décote de 2 à 5 % dans les 5 premières années, et sans frais ensuite. Mais, mieux vaut considérer cet investissement comme bloqué 8-10 ans. Des frais de sortie ou des pénalités de rachat anticipé (avant 5 ans) peuvent s’appliquer.

 

👉 Comprendre que la valorisation sera peu fréquente. Contrairement aux fonds cotés valorisés en continu, les parts de fonds PE ne sont réévaluées que trimestriellement en général. Il faut être à l’aise avec cela.

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Stratégie 2 : Investir dans un contrat piloté avec private equity

image 3d ecran ordinateur clavier souris private equity

Investir en gestion pilotée avec private equity, c’est confier tout ou partie de son épargne à un gestionnaire professionnel, qui va construire et piloter un portefeuille diversifié comprenant notamment des fonds de capital-investissement.

 

Concrètement, cela signifie que vous allez souscrire un contrat (assurance-vie, PER, comptes-titres) auprès d’un établissement proposant ce service de gestion pilotée. Les meilleurs, à l’heure actuelle, sont Ramify, Nalo, WeSave et Ritchee. Lors de la souscription, vous allez définir votre profil de risque et vos objectifs, puis donner mandat au gestionnaire pour investir votre épargne selon une répartition prédéfinie.

 

Cette allocation comprendra une poche de private equity, généralement entre 5 % et 30 % du portefeuille total. Le reste sera investi sur des supports plus classiques et liquides, et que vous connaissez sûrement déjà bien : des fonds actions, des ETF, des fonds obligataires ou des fonds en euros. L’intérêt principal de cette approche est sa grande simplicité : une fois le contrat souscrit, vous n’avez plus à vous occuper de rien. C’est le gestionnaire qui sélectionne les fonds de private equity, appelle les capitaux, suit les performances et rééquilibre le portefeuille si nécessaire.

Par où commencer en 2024 ?

➡️ Identifier les gestionnaires proposant des mandats de gestion PE. Quelques pistes : Ramify, Nalo, WeSave, Ritchee, Placeprivee.com, Althos Patrimoine… De plus en plus d’acteurs se positionnent sur ce segment porteur.

 

➡️ Bien analyser la philosophie et le track-record du gestionnaire. Au-delà de la grille tarifaire, il faut étudier la stratégie du gérant, son allocation cible, son approche des investissements sous-jacents. Un entretien préalable avec un conseiller peut être utile avant de signer.

 

➡️ Choisir son enveloppe d’investissement. Assurance-vie ou PER sont les supports les plus utilisés, offrant un cadre fiscal attractif. Mais une gestion pilotée peut aussi s’envisager en compte-titres, pour les profils recherchant plus de flexibilité.

 

➡️ Définir une allocation en cohérence avec son profil. La plupart des gestionnaires proposent plusieurs profils de gestion, plus ou moins exposés au private equity, avec des couples rendement/risque différents. Il faut choisir en fonction de sa situation globale.

Exemple de portefeuille

Voici ce que pourrait donner un portefeuille confié en gestion pilotée “offensive” en 2024, pour un investisseur ayant 100 000 € à placer à 10 ans :

 

  • Gestion pilotée de 100 k €, répartie en :
    • 25% (25 k €) sur des fonds de private equity 
    • 10 k € sur Ardian Growth
    • 10 k € sur LBO France Smallcaps
    • 5 k € sur Swen Impact Fund
    • 55 % (55 k €) sur des ETF actions (MSCI World, S&P500, Nasdaq…)
    • 20 % (20 k €) sur des fonds obligataires diversifiés
  • TRI cible net : 7-8 %
  • Horizon : 10 ans glissants
  • Frais : 1% (contrat) + 1,5 % (gestion pilotée) + 1,5 % (moyenne PE) = 4 % par an
graphique camembert private equity 100000 euros

Les prérequis ?

  • Avoir un horizon d’investissement d’au moins 8 ans. Même si la gestion pilotée apporte plus de souplesse qu’un investissement en direct, elle reste positionnée sur des sous-jacents peu liquides. Il faut pouvoir immobiliser son capital pendant cette durée.

 

  • Accepter une valorisation irrégulière et des moins-values latentes. Comme pour toute solution de private equity, la valeur liquidative des parts ne sera mise à jour que trimestriellement, avec une forte variabilité. Il faut accepter cette volatilité apparente.

 

  • Être à l’aise avec une gestion discrétionnaire. En gestion pilotée, vous déléguez les décisions d’investissement au gérant, qui appliquera sa stratégie sans vous consulter au cas par cas. Cela implique une relation de confiance et un droit de regard limité, en contrepartie du pilotage.

 

  • Pouvoir verser au moins 10 000 € à l’ouverture. C’est généralement le minimum requis pour accéder aux mandats de gestion proposant une exposition au private equity. Même si des versements complémentaires plus faibles sont souvent possibles par la suite.

 

  • Avoir une connaissance minimale des spécificités du private equity. Déléguer ne veut pas dire se désintéresser. Il est important de garder un œil sur les reportings et de bien comprendre dans quoi on investit.

Stratégie 3 : Investir en direct dans les fonds de private equity

graphique 3d feuille papier private equity

Investir “en direct” dans les fonds de private equity signifie que vous souscrivez des parts de ces fonds, sans passer par un intermédiaire comme une assurance-vie ou une plateforme de distribution. Concrètement, cela veut dire que vous allez contacter directement la société de gestion qui propose le fonds (comme Ardian, Apax Partners, KKR, Eurazeo…), remplir la documentation nécessaire, et virer les fonds correspondant à votre engagement. 

 

En investissant de la sorte, vous devenez ce qu’on appelle un “Limited Partner” (LP) du fonds. Cela vous donne accès à un reporting détaillé, aux assemblées annuelles, etc. L’avantage est de pouvoir accéder aux meilleurs fonds du marché, y compris ceux qui ne sont pas distribués dans les contrats d’assurance-vie grand public. Le choix est plus large, avec potentiellement de meilleures performances.

 

Mais attention, les tickets d’entrée sont très élevés, souvent 250 k € minimum, parfois 1 M € ou plus. C’est donc réservé aux patrimoines conséquents ! Il faut justifier de son statut d’investisseur professionnel ou assimilé, ce qui exclut de fait la plupart des particuliers. La liquidité est quasi-nulle pendant toute la durée de vie du fonds (10 ans ou plus), sauf à revendre ses parts sur un marché secondaire peu actif et avec une forte décote.

Par où commencer en 2024 ?

➡️ Identifier ses convictions d’investissement. Le private equity recouvre une grande variété de stratégies : LBO, capital-risque, growth equity, secondaire, dette privée, infrastructures… Il faut définir ses orientations en fonction de ses anticipations macro, appétence au risque, horizons de temps…

 

➡️ Ouvrir un compte chez un dépositaire spécialisé. Pour investir dans certains fonds anglo-saxons, il faut parfois domicilier ses avoirs chez un broker agréé servant d’intermédiaire. C’est un prérequis réglementaire qui demande un peu de paperasse administrative.

 

➡️  Prendre contact avec des conseillers. Family office, banque privée, plateformes comme CapitalPea, Moonfare ou Titanbay… Plusieurs acteurs peuvent vous aiguiller et vous donner accès aux meilleurs fonds, parfois avec des minimums abaissés. Il est bon de se faire accompagner pour ses premiers investissements.

Exemple de portefeuille

Voici une allocation type pour un investisseur privé expérimenté disposant de 10 M € d’actifs financiers en 2024 :

  • 2 M € investis dans 6 fonds de private equity (soit 330k€ en moyenne sur chacun) :
    • 500 k € sur KKR European Fund V (LBO large caps)
    • 400 k € sur Ardian Buyout Europe VII (LBO mid caps)
    • 300 k € sur Apax Development Fund (growth equity small caps)
    • 300 k € sur Sofinnova Capital X (capital-risque santé)
    • 200 k € sur Antin Infrastructure Partners V (infrastructures)
    • 200 k € sur Lexington Capital Partners X (secondaire)
  • Objectif de TRI net : 12-15 %
  • Horizon de liquidation : 10-12 ans
  • Engagement annuel : 1 M € sur les 2 prochaines années (puis réinvestissement)
graphique camembert private equity 2 millions euros

Les prérequis ?

👉 Être un investisseur qualifié au sens réglementaire. Depuis la loi PACTE de 2019, cela implique de remplir au moins 2 des 3 critères suivants : détenir un portefeuille d’instruments financiers > 500 k €, disposer de revenus annuels > 50 k €, avoir une expérience professionnelle dans la finance.

 

👉 Avoir un patrimoine financier conséquent, de préférence supérieur à 1  M €. Car les tickets d’entrée minimums dans les fonds les plus réputés avoisinent souvent les 250 k €, voire 1 M € pour les gérants les plus prestigieux. Et il faut prévoir d’investir dans au moins 4-5 fonds pour assurer une diversification correcte.

 

👉 Être un investisseur actif, prêt à consacrer du temps au suivi de ses participations. L’investissement en direct permet d’avoir accès aux assemblées annuelles, aux reportings détaillés et à des co-investissements sur certains deals. Mais cela demande une vraie implication personnelle.

Un dernier mot sur le private equity

 

Vous aurez sans doute remarqué que ces stratégies se concentrent sur le private equity à des fins de croissance du capital et de diversification du portefeuille. Cependant, n’oublions pas que les investissements plus traditionnels, comme les actions cotées en bourse ou les obligations, restent des composantes essentielles pour de nombreux investisseurs.

 

Bien qu’ils puissent offrir une volatilité moindre et une liquidité supérieure, le private equity présente un avantage distinctif : la possibilité d’accéder à des rendements potentiellement plus élevés grâce à l’investissement dans des entreprises non cotées à fort potentiel. Cette approche fait du private equity un outil puissant de croissance patrimoniale à long terme, en complément des stratégies d’investissement plus conventionnelles.

Questions fréquentes

Dans un fonds de private equity, les rôles de LP (Limited Partner) et GP (General Partner) sont essentiels mais distincts. Le LP est un investisseur passif, tandis que le GP gère activement le fonds. Voici les principales différences entre ces deux rôles :

 

  • LP (Limited Partner) : Fournit le capital sans s’impliquer dans la gestion quotidienne, avec une responsabilité limitée à son investissement initial.
  • GP (General Partner) : Prend les décisions d’investissement, élabore les stratégies et assume la responsabilité légale et opérationnelle du fonds.

Un fonds de private equity est structuré en plusieurs niveaux. Il comprend généralement des Limited Partners (LPs), qui apportent le capital, et un General Partner (GP), qui gère le fonds. Le GP prend les décisions d’investissement et supervise les stratégies.

 

Les fonds sont souvent organisés sous forme de partenariats limités pour offrir des avantages fiscaux. Le capital est levé par le GP auprès des LPs, puis investi dans des entreprises privées pour générer des rendements.

Une société de gestion dans le private equity joue un rôle crucial en supervisant et en administrant les fonds d’investissement. Elle est responsable de la collecte de capitaux auprès des Limited Partners (LPs), de l’identification et de la sélection des opportunités d’investissement, ainsi que de la gestion active des entreprises du portefeuille.

 

La société de gestion prend des décisions stratégiques pour maximiser les rendements, tout en assurant la conformité réglementaire. Elle perçoit des frais de gestion et une part des bénéfices réalisés.

Un rachat par endettement (LBO) est une stratégie courante en private equity où une entreprise est acquise en utilisant une combinaison de capital propre et de dette significative. La dette est souvent garantie par les actifs de l’entreprise acquise.

 

L’objectif du LBO est de maximiser les rendements en augmentant la valeur de l’entreprise grâce à une gestion active et à l’effet de levier financier. Une fois la valeur accrue, l’entreprise peut être revendue avec un profit substantiel.

En private equity, le « carry » ou « carried interest » est une part des bénéfices réalisée par le General Partner (GP) lorsqu’un fonds atteint un certain seuil de performance. Il représente généralement 20% des profits générés au-delà du « hurdle rate », un rendement minimum garanti aux Limited Partners (LPs).

 

Le carry incite le GP à maximiser les rendements du fonds, car il ne reçoit cette rémunération qu’en cas de succès financier. Le carry est un élément clé de la structure de compensation en private equity.

En private equity, la durée d’un investissement typique varie généralement entre 5 et 7 ans. Ce délai permet au General Partner (GP) de mettre en œuvre des stratégies de croissance, d’améliorer la rentabilité des entreprises du portefeuille, et de maximiser leur valeur avant la revente ou la sortie.

 

Ce cycle d’investissement inclut la phase d’acquisition, la gestion active, et la sortie via des ventes ou des introductions en bourse. La durée peut varier selon les objectifs spécifiques du fonds et les conditions du marché.

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